Affaire Grégory : "pas de révélation extraordinaire"

L'affaire Grégory devrait rester un mystère pendant encore quelque temps.
L'affaire Grégory devrait rester un mystère pendant encore quelque temps. © MAXPPP
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Les nouvelles analyses effectuées sur les vêtements et les cordelettes ne permettent pas d'idenfitication.

Alors que de nouvelles analyses ADN ont eu lieu sur les cordelettes qui ont enserré Grégory, retrouvé mort dans la Vologne en 1984, et sur les vêtements de l'enfant, l'affaire devrait rester un mystère. "Il n'y a pas de révélation extraordinaire, pas de déflagration à attendre de mes propos", a prévenu d'emblée; Jean-Marie Beney, le procureur général de Dijon mercredi lors d'une conférence de presse.

"Il n'y a pas d'identification possible"

"Sur les cordelettes, le résultat est extrêmement mince. Il n’y a qu’un mélange d’ADN masculin, très partiel, sur un morceau de cordelette. C'est un résultat très difficilement exploitable. Peut-être pour faire une exclusion, rien de plus. Il n’y a rien d’autre sur ces cordelettes", a annoncé le magistrat, qui a ensuite détaillé d'autres résultats sur les vêtements, tout aussi difficilement exploitables.

"Il n'y a pas d'identification possible" par rapport aux 280 personnes figurant dans la base de données versée au dossier, a précisé le procureur général, assurant toutefois que le dossier "n'est pas fermé".