La revue de presse de Michel Grossiord

  • Copié
Rédaction Europe1.fr , modifié à
Des surprises dans la presse : Brigitte Bardot dans Philosophie Magazine et Gonzague Saint Bris qui parle de son aventure en Afrique avec Michael Jackson.

J’ajoute : Gonzague Saint Bris, écrivain journaliste, dans France-Soir où il revient sur "son aventure en Afrique avec le Roi de la pop".

Oui, Michael Jackson. La presse s’interroge dans le monde entier sur la nature du testament laissé par la star. France-Soir présente sa double page comme un "testament". Car Gonzague Saint Bris avait eu l’inspiration, en l’accompagnant en 1992 en Afrique, de lui poser "la question du Temps" (avec une majuscule à Temps) : - A quel âge souhaitez-vous disparaître ? - A 50 ans... Ce fut dit en souriant. Visionnaire sans le savoir, Michael Jackson sur la terre de ses ancêtres, du Gabon à la Côte d’Ivoire. Une nuit dans la forêt. Au matin, Gonzague Saint Bris sort sur le balcon. Il découvre sur le balcon voisin Michael de profil avec son nez redessiné, mais "comme une figure de proue de l’Afrique, silencieux et tranquille". "Je lance un M’bolo de bienvenue. Il me répond par un Samba fort aimable." A cette double page de France-Soir répond une autre double page, celle de Charlie Hebdo titrée: On n’a pas retrouvé la boîte noire. Avalanche de dessins. "Bambi meurt à 50 ans. Il avait été embaumé quelques années plus tôt". "Michael Jackson a fait de vrais adieux, lui... pas comme Johnny !" Brigitte Bardot dans Philosophie magazine condamne les horreurs de la chirurgie esthétique, mais rejoint Michael Jackson dans son amour des bébés chimpanzés.

Et qui dit Nicolas Sarkozy dans Le Nouvel Observateur ?

L’hebdo se garde bien de révéler par avance la nature de l’entretien "approfondi" décidé et réalisé dimanche à l’Elysée. Nicolas Sarkozy joue la surprise en s’exprimant dans l’hebdo de gauche, les surprises, il en promet de nouvelles au gouvernement. Manchette du Figaro : d’autres nominations marquées par l’ouverture pourraient intervenir. Mais le Chef de l’Etat défend aussi sa vision du gouvernement de Benyamin Netanyahou ! Le Figaro et Libération font écho aux révélations qui enfièvrent le monde politique et médiatique israélien. Selon certaines indicrétions, Nicolas Sarkozy était très en verve mercredi dernier en recevant le premier ministre d’Israël : - Je reçois toujours les ministres israéliens des Affaires étrangères, mais avec celui-ci (l’extrémiste Avigdor Liberman), je n’ai pas pu. Je te le dis, débarrasse toi de lui. Vire le du gouvernement et prend Tzipi Livni (l’ancienne ministre des Affaires étrangères) à la place. Avec elle et Ehoud Barak (ministre travailliste de la Défense), tu peux faire l’Histoire. Décontenancé, Benyamin Netanyahou a tenté de prendre la défense de son ministre. - Vous ne devriez pas exagérer. Liberman est quelqu’un de très gentil qui parle tout à fait différemment en privé. Réponse du président : en privé aussi Jean-Marie Le Pen peut être quelqu’un de très gentil. Ces échanges de répliques ont déclenché une véritable tempête en Israel. L’Elysée n’a pas fait de commentaire.

En bref, plusieurs enquêtes à signaler...

Les matchs de catch sont devenus la nouvelle mode des cours de récré. On ne se bat pas, mais on se passionne du CE au CM 1 et CM2, raconte Libé. Un nouveau testing révélé par Les Echos indique qu’un quart des médecins parisiens refusent de soigner les bénéficiaires de la couverture maladie universelle (sondage réalisé par le Fonds de financement de la CMU). Dans les bras de son preneur d’otage. Retour dans Libé sur la prise d’otage d’un psychologue de la prison de Fleury Mérogis en septembre dernier. "Pas une fois en 11 heures il n’a désserré son étreinte, raconte le psy. J’ai senti que la seule façon d’obtenir quelque chose, ça n’était pas de lutter mais au contraire de m’abandonner. De l’embarrasser." Enfin dans Le Figaro, reportage à Vénissieux, "terre d’expansion de la burqa". Partout dans la ville la pression religieuse s’accroît, place les relations entre hommes et femmes sous surveillance. C’est de Vénissieux qu’était partie la marche des Beurs en 1983. Aujourd’hui, une nouvelle marche pour l’égalité part du Rhône, annonce Le Progrès. Un désir d’intégration toujours revendiqué mais à Vénissieux, 26 ans après, le rigorisme religieux s’installe et prend dans ses filets des enfants toujours plus jeunes. Certains petits font le ramadan à l’école primaire voire en maternelle.