Une étudiante exclue de sa fac à cause d'un zéro en sport, les séparations qui ont marqué l'histoire du rock et les prix restent au sommet dans les rayons

6:32
  • Copié
, modifié à

Tous les jours de la semaine, Ombline Roche, Dimitri Vernet et Alexandre Le Mer décryptent trois articles de la presse du jour.

 

Pressing Alexandre Le Mer 

Ça fait des mois maintenant que le gouvernement fait pression sur les industriels et les distributeurs pour qu'ils diminuent leurs prix. Pourtant, ils “restent au sommet dans les grandes surfaces”, comme le relève ce matin le Figaro.

Alors certes, au mois de juin, ils ont cessé de grimper.

Le Figaro cite des chiffres du panéliste Circana où la directrice des études a quand même cette formule assez parlante: “difficile de considérer que parce qu’on va payer son paquet de pâtes 4 centimes de moins, on a vraiment retrouvé du pouvoir d’achat”.

Pour l’instant, les baisses de prix, quand il y en a, elles sont imperceptibles.

Les huiles -0,7%, les bières -0,5, les soins du visage -0,3 ou les produits d’entretien -0,6.

Pas de quoi sauter au plafond, d’autant que d’autres produits de grande consommation ne baissent pas, l’épicerie, le jambon, la viande, les glaces…

Alors pourquoi? Les fabricants rechignent toujours à renégocier leurs tarifs à la baisse ? C’est toujours la même position: leurs coûts de production n’ont toujours pas diminué. Pas question alors de rogner sur les marges. Et puis il y a des familles de produits, le lait, le riz, certains cafés, où les cours mondiaux restent orientés à la hausse.

Autant de raisons pour lesquelles le recul des prix reste bien timide sinon invisible au passage en caisse. Le gouvernement espère que la baisse va s’amplifier sur les marques distributeurs. Sur ces produits, les enseignes ont plus de liberté pour renégocier les tarifs. D’ailleurs, le patron de Système U le dit dans les colonnes du Figaro: “On ne compte plus sur les grandes marques pour combattre l’inflation”. 

 

Pressing Ombline Roche 

En musique, quand un groupe annonce sa séparation, l’événement est forcément vécu comme un cataclysme par les fans. On le vit comme le divorce de nos parents ! Le magazine Rolling Stone propose ce mois-ci un panaché des séparations qui ont marqué l’histoire du rock, des ruptures qui laissent des traces !

Quand on associe groupe et séparation dans la douleur, on pense aux Beatles. Ils ont -écrit Rolling Stone- inventé le concept de divorce de groupe, et la laideur qui l’entoure. Combien de spécialistes ont débattu, voire se sont étripés sur les raisons précises de la séparation…

On pense aussi très naturellement à Oasis, un soir d’été en 2009… tout près d’ici ! sur la scène du festival Rock en Seine. Une prune, le fruit, qui vole, une guitare qui éclate… et un concert annulé à la dernière minute. Il n’y en a pas eu d’autres depuis.

Une guerre fratricide, il y en a eu avant Oasis, chez les frères Phil et Don Everly. Les Everly Brothers enchainent les succès dans les années 50 et 60. Viennent ensuite l’essoufflement, les disques qui ne se vendent plus, l’aigreur, les addictions et puis le concert d’adieu catastrophique. Il n’y aura eu qu’une seule dispute mais elle va durer 25 ans.

Comment ne pas avoir le cœur serré quand on pense au Pink Floyd. Ca sentait fortement le roussi pendant les sessions de l’album The wall. Trois ans plus tard, dans les crédits du disque The Final Cut, on peut lire « Par Roger Waters, interprété par Pink Floyd ». David Gilmour apprécie moyennement être réduit à un seul rôle de guitariste explique le magazine. La bataille juridique et dans la presse sera terrible.

Allez un dernier ! Simon and Garfunkel en 1970. Après une histoire de morceau de homard coincé dans la gorge d’Art Garfunkel, la tournée est annulée. Si Garfunkel retrouve l’usage de ses cordes vocales, ce ne sera pas suffisant pour Paul Simon. Le duo se sépare dans la douleur et les rancœurs empêcheront toute reformation officielle.

Séparation en musique pour le meilleur et surtout pour le pire dans le magazine Rolling Stones ce mois-ci