«Pourquoi les filles mettent-elles des ronds sur les I ?», Le nombre le plus ennuyeux du monde et l'atout économique de la langue française

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Tous les jours de la semaine, Ombline Roche, Dimitri Vernet et Alexandre Le Mer décryptent trois articles de la presse du jour. 

 

Pressing Dimitri Vernet

Un article sur le site internet du Parisien qui revient sur quelque chose que l'on a tous constaté lors de notre adolescence, au collège. Beaucoup de filles écrivaient sur leur copies ou sur leur cahier d'une manière bien particulière, une graphie tout en rondeur, avec par exemple des ronds ou des cœurs sur les "i".

Mais pourquoi ? 

Derrière cette écriture caractéristique, il y a plusieurs explications.

Tout d'abord, le petit nom de cette écriture c'est Sainte Marie. Une écriture typique des années 80 que l'on retrouve encore aujourd'hui sur les copies des jeunes collégiennes.

Antoine, un professeur de SVT le confirme dans cet article : "J'ai l'impression que cela se transmets de générations en générations". Il précise d'ailleurs que c'est une écriture très genrée et ne se souvient pas avoir vue un garçon avec cette écriture un petit peu dodue.

Pourquoi ? C'est une graphologue, Maryse Canovas, qui l'explique dans cet article. Une écriture ronde de style Sainte Marie est associée aux personnes qui ont le goût de l'application, de la propreté et du rangement. 

Chez les jeunes, ce sont bien souvent les filles qui souhaitent avoir un cahier bien tenu. Le garçon, par cliché, rature sa copie et la salie "pour montrer qu'il un vrai gars".

La conclusion est que l'écriture est le reflet d'une personnalité. Lors de l'adolescence, elle est en pleine construction et donc forcément associés aux clichés de genre. Ce sont donc bien souvent les filles qui écrivent tout en rondeur.

"Pourquoi les filles mettent elles des ronds sur les i ?", un article très intéressant à retrouver dans Le parisien.fr.

Pressing Alexandre Le Mer

Ça se bouscule ce lundi matin au calendrier. C’est d’abord l’équinoxe de printemps, la durée du jour est égale la durée de la nuit. C’est la journée internationale du bonheur mais également la Journée de la francophonie. Le Journal du dimanche en profite pour nous rappeler combien parler la langue française est un atout économique. Il suffit de regarder ce graphique dans les pages du JDD, l’usage de notre langue va décoller dans le monde, d’ici au milieu de ce siècle.

En 2065, le nombre de francophones devrait dépasser la barre du milliard sur les cinq continents. Une raison principale à cela, c'est la progression de l’usage du français est en grande partie liée à la croissance démographique en Afrique subsaharienne.

L’espace géographique francophone représente 20% du commerce mondial de marchandises.

Quels sont les pays où les francophones sont les plus nombreux?

D'abord, la France, évidemment, avec 66 millions. Ensuite, La République démocratique du Congo avec 49 millions de francophones. Puis, l'Algérie avec 15 millions et le Maroc avec plus de 13 millions. La surprise vient de l'Allemagne où l'on dénombre plus de 12 millions de francophones.

Si on parle de locuteurs natifs, les pays où la langue française est parlée en tant que langue maternelle, on va retrouver un classement plus classique. 

La France toujours en tête bien sûr. Puis le Canada, le Québec c’est près de 9 millions d’habitants. Ensuite la Belgique, même s'il y a plus de Belges que de Québécois, une partie des Belges parle flamand. Même principe pour la Suisse, où tous n’ont pas le français pour langue maternelle, il y a des cantons italophones, et germanophones.

“La langue française est un atout économique” dans le monde, c’est à lire dans le Journal du dimanche.

Pressing Ombline Roche

Ce sont les épreuves de spécialités du bac aujourd’hui et demain ! Petit clin d’œil lancé aux bacheliers qui ont choisi la spécialité maths. Car même en la matière, il existe des articles un brin absurdes, comme celui du site slate.fr.

On a désigné le nombre le plus ennuyeux du monde.

Il s’agit de la revue « Scientific American ». Les maths, on ne va pas se mentir, sont en général clivants : ça nous angoisse ou ça nous ennuie, on aime ou on adore ! Et quand on adore, on y place beaucoup d’affect, écrit Slate. Des nombres fascinent, figurerez-vous ! comme π (3.14), le 13 pour les superstitieux, le 42 obsède les mordus de science-fiction… il est « la grande question sur la vie, l’univers et le reste » selon l'œuvre de l’écrivain britannique Douglas Adams. Et puis il y a les suites ! Si vous avez lu le livre « Da Vinci Code » de Dan Brown vous connaissez celle des nombres de Fibonacci (1, 1, 2, 3, 5, 8, 13, 21 etc…)

Il existe des nombres intéressants disent les mathématiciens :  1 729 ! Il s'agit du plus petit entier naturel qui s’écrit de deux manières différentes comme somme de deux cubes : 1729 = 123 +13 = 103 + 93

Mais existe-t-il un nombre qui n’a aucune particularité, qui le rend même ennuyeux ?? ou au moins un nombre qui apparaît peu des formules ou suites.

Il s’agit du nombre 20 067 d’après Scientific American. C’est vrai que 20 067 ne nous fascine pas plus que ça. Mais, écrit le site, des petits farceurs vont sans doute tout faire pour trouver des formules et des listes de nombres dans lesquelles 20 067 figure en bonne place ! Et il connaître un regain d’intérêt !

Le nombre le plus ennuyeux du monde vient d'être élu, c’est sur le site slate.fr