Tous les jours de la semaine, Jérôme Lacroix vous livre le meilleur des initiatives qui changent le monde, sur le web et en régions ! Ce mercredi, il revient sur l'initiative de deux associés qui ont créé une épicerie itinérante dans le centre-ouest de la Bretagne. Dans une camionnette appelée "Poupette", ils permettent aux personnes âgées de se ravitailler mais également de conserver du lien social.
Des idées et de la solidarité que nous raconte chaque matin Jérôme Lacroix. Ce mercredi, rencontre avec Poupette.
Poupette se rend là où plus personne ou presque ne se déplace. Toute de jaune parée et un coffre bien rempli puisque Poupette est une camionnette qui sillonne la Bretagne. Chaque jour, elle parcourt 150 kilomètres pour se rendre à Collorec, à Roudouallec ou à Saint Goazec, de petits villages du Finistère, du Morbihan et même des Côtes d'Armor, pour livrer des denrées alimentaires. Poupette est une épicérie itinérante. À bord de la camionnette, on retrouve Julien Vergote, et Marc Busson, deux associés.
Que proposent-ils ? Quelle est l'histoire de "Poupette" ?
Ils se déplacent de maisons en maisons ou s'installent parfois quelques heures sur la place du village. Ils livrent des produits à Thérèse, qui ne conduit plus car sa vue baisse, à Marie-Noëlle et sa sœur, qui entre deux ravitaillements au supermarché, veulent des produits très frais et très locaux.
Poupette livre 600 références au total comme du beurre, du pain, des crêpes, de la charcuterie traiteur, des fruits, des légumes ou encore des fraises de Plougastel. Alors, bien sûr, c'est plus cher qu'en grande surface, il faut bien faire une marge pour que le système tourne.
Les deux associés au volant de "Poupette" portent leur mission en haute estime.
Ils mettent un point d'honneur à discuter avec les clients, ne serait-ce que quelques minutes. Beaucoup sont des personnes âgées, parfois isolées. Pendant les mois de confinement, ils ont eu l'impression d'être "d'utilité publique", disaient-ils il y a peu au journal Le Télégramme. Julien Vergote et Marc Busson, les deux associés, ont plaqué une autre vie pour épouser ce projet qui a été lancé il y a plusieurs années par Virginie Blaise , une Nordiste établie en Bretagne par amour de la région. Virginie qui était surnommée "Poupette", un sobriquet conservé aujourd'hui pour ce petit commerce bien singulier et son supplément d'âme.
