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Tous les jours de la semaine, Jérôme Lacroix vous livre le meilleur des initiatives qui changent le monde, sur le web et en régions ! Ce vendredi, des bénévoles se mobilisent pour l'opération "Sauvons nos tombes". Ils chassent les tombes en mauvais état, font des recherches et publient leurs résultats sur le site geneanet.org pour permettre à chacun de retrouver des aïeuls perdus.

L'altruisme, l'entraide et la solidarité, des valeurs que l'on met à l'honneur tous les matins avec Jérôme Lacroix. Ce vendredi, ces bénévoles qui se mettent au service des autres et même de toute leur famille.

L'opération "Sauvons nos tombes" mobilise des milliers de bénévoles qui œuvrent pour tous, pour que tout le monde ait la possibilité de retrouver un aïeul disparu.

Ce sont des chasseurs de tombes en mauvais état.  Des stèles oubliées sur lesquelles les noms, les dates ou les épitaphes sont effacées par le temps. Elles sont enlevées au bout de quelques années, et c'est un pan de l'histoire d'une famille qui s'évapore alors. Ces chasseurs de tombes, une fois ces sepultures identifiées, les photographient et les envoie à un site Internet.

Ce site Internet permet de décrypter les inscriptions effacées ?

Ou au moins de les rendre bien plus visibles, grâce à un logiciel de retouches. Ce site, peut-être le connaissez-vous, c'est Généanet, geneanet.org, l'un des principaux sites en Europe de généalogie, qui passionne les trois quarts des Français selon un récent sondage.

Grâce aux contributions des 20.000 contributeurs réguliers bénévoles, le site met gratuitement en ligne les informations comme le nom mis à jour, le lieu de la sépulture et toutes les informations qui pourraient permettre à tout un chacun qui aurait perdu trace d'un aïeul de le retrouver.

Et ça fonctionne ?

Aujourd'hui, près de trois millions de tombes sont indexées sur le site et consultables gratuitement sur geneanet.org.

Claude, un bénévole d'Avesnes-le-Comte dans le Pas de Calais, qui a 250.000 photos de pierres tombales à son actif, a une belle formule. Il raconte à La Voix du Nord : "On croit à tort, que le cimetière est l'endroit où tout finit ! On y trouve parfois de quoi recommencer".