Les cinq destinations pour ne pas avoir trop chaud cet été, pourquoi les jeunes ne font plus l'amour et la téléconsultation par abonnement

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Tous les jours de la semaine, Ombline Roche, Dimitri Vernet et Alexandre Le Mer décryptent trois articles de la presse du jour.

 

Pressing Alexandre Le Mer

Une pratique s’est nettement développée avec la crise sanitaire, il s'agit de la téléconsultation. 

On consulte un médecin en vidéo sur son smartphone ou son PC.  Quand c’est devenu possible, ça a fait polémique pour des raisons évidentes, difficile pour un médecin de vous examiner à distance.

Dernière polémique en date, vous la trouvez dans le Figaro. Voici maintenant la téléconsultation par abonnement, c’est une offre qui a été lancée il y a un an par la chaîne de cliniques Ramsay Santé.

C’est un peu le Netflix de la consultation médicale, en plus on est dans les mêmes prix. Vous payez 11,90 euros par mois et vous avez un accès garanti à un médecin en téléconsultation, tous les jours de l’année et à toute heure de la journée.

Tollé à l’ordre des médecins. Pour le gendarme de la profession, et d’une, c’est “faire de la médecine un commerce tout en déconsidérant le rôle du médecin” et de deux, c’est une remise en cause de la gratuité des soins… ces téléconsultations par abonnement ne sont pas remboursées par la Sécu.

Pour sa défense, Ramsay santé explique que son service peut être résilié à tout moment, que ses médecins sont bien inscrits à l’ordre, et qu’un tiers des appels sont passés en dehors des horaires d’ouverture des cabinets, l’argument de l’offre complémentaire.

Des arguments qui n’ont pas convaincu plusieurs syndicats de médecins. Ils partagent la colère du conseil de l’ordre, et dénoncent une “ubérisation de la médecine”.

“La téléconsultation par abonnement fait polémique”, c’est dans le Figaro.

 

Pressing Ombline Roche 

Tout un dossier dans le magazine Le Point, qui lui consacre sa Une d’ailleurs : Pourquoi les jeunes ne font plus l’amour ? 43% des 18-25 ans sont abstinents.

L’abstinence qui est un renoncement volontaire et durable de certains plaisirs et notamment des plaisirs sexuels. A ne pas confondre avec les « asexuels », ce qui n’est pas volontaire, ce qui n’est pas un choix. Asexuel c’est le A de LGBTQIA+.

Il y a Julie, de Bordeaux qui explique ne pas ressentir d’attirance sexuelle « rien ne m’émoustille vraiment ». Le sexe, dit Julien de Clermont-Ferrand, ça ne lui fait ni chaud ni froid. Ça pourrait être, selon lui, le slogan des asexuels d’ailleurs. Mais attention ! Cela ne veut pas dire que les asexuels sont dépourvus de libido. Elle n’est juste pas dirigée vers un partenaire et peut être assouvie par un plaisir solitaire.

Mélanie est asexuelle et aromantique, elle dit ne pas être intéressée par les relations de couple ou la sexualité avec quelqu’un.

Le Point précise qu’il n’existe aucune étude en la matière, juste quelques chiffres comme ceux du sociologue Gérard Mermet en 2007 : 26% des françaises et 18% des français déclaraient pouvoir se passer complètement de galipettes.

Jeremy, qui témoigne aussi, est attiré par les filles mais seulement de manière romantique. Les bisous et les câlins ça lui suffit. Il est en couple avec Coralie rencontrée sur internet. Tous les deux avaient coché la case « asexuel ».

Génération « non non », ils ne ressentent pas d’attirance sexuelle pour autrui, c’est dans Le Point cette semaine.