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SAISON 2016 - 2017

Isabelle Quenin, Nicolas Carreau et François Geffrier font le point sur l'actualité du jour.

La presse en région, avec François Geffrier. À la une ce matin, une alerte : il fait trop chaud !

Oui, c'est le gros titres de plusieurs journaux régionaux. Dans le Maine libre, par exemple : le climat chaud et sec fleurit déjà les jardins.La végétation est en avance d'environ trois semaines cette année.

À la une de l'Union, le journal de la région de Reims : "Une sécheresse très sévère." Les nappes phréatiques sont au plus bas niveau dans la région. Un peu plus au nord, le journal L'Ardennais évoque même en gros titres : "Des restrictions d'eau à venir". Depuis septembre, le déficit pluviométrique est de 50% par rapport à une année normale. Du jamais vu depuis 1959. Il s'agit donc de sensibiliser le public dès à présent.

Et si on va plus à l'est, là on ne parle plus de sécheresse, mais carrément d'incendies. C'est à la une des Dernières Nouvelles d'Alsace : Menace sur les forêts. Les incendies d’herbes sèches et de sous-bois se multiplient déjà en Alsace. Ils pourraient se transformer en feux de forêts si les pluies tardent à revenir.

 

La personnalité du jour, un chauffeur de bus qui se prend pour un cosmonaute.

Oui, il s'appelle David, il a 29 ans, et ça fait sept semaines qu'il vit allongé sur un lit type lit d'hôpital, mais avec une petite particularité, il a la tête plus basse que les pieds. Alors, pas complètement la tête en bas. Seulement six degrés d'écart, mais quand même. Vous allez me dire : pourquoi s'infliger tout ça, sachant que les premiers jours ça donne mal à la tête ? Et bien c'est en fait pour une expérimentation scientifique. On lit ce reportage dans Ouest France, ce matin. Ça se passe à la clinique spatiale de Toulouse. D'où le titre de l'article : Soixante jours au lit pour aider les astronautes. Cette expérience permet de simuler une partie des effets de l'apesanteur dans l'espace. En tout cas en ce qui concerne les modifications physiologiques que connaissent les astronautes en mission.

Donc pendant deux mois, interdiction pour David de sortir du lit, il mange, il dort, il bouquine. Il a sur lui des capteurs, il y a aussi des caméras qui surveillent le tout. David, lui a déjà perdu 4 kilos de musclesforcément, quand on ne bouge plus. Il est quand même indemnisé, je vous rassure, 16.000 euros. Et puis c'est vraiment utile, non seulement pour la santé des astronautes, mais aussi pour tout le monde : pour ralentir le vieillissement, parait-il.

 

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Isabelle ce matin enquête Le nouvel eldorado, le secteur qui a le vent en poupe, je veux parler de notre sommeil

 

Tout commence Samuel par un constat : on dort mal, et ce n'est pas récent, nous avons perdu 1h30 de sommeil en 50 ans, nos nuits sont désormais beaucoup plus courtes que nos jours, on dort mal et beaucoup de petits futés ont décidé de faire fortune sur ce créneau, le sommeil c'est de l'or en plumes. Toutes les idées sont bonnes à prendre pour nous inciter à acheter ce qui va faire de nos nuits un vrai paradis, connaissez-vous Samuel la mémoire de forme ?

Il paraît que c'est la NASA qui a mis au point le procédé, une couche de mousse viscoélastique et thermosensible, la chaleur de notre corps la chauffe elle devient plus souple et épouse les formes de notre corps et quand on se lève elle reprend sa forme, ça évite les matelas qui vieillissent en creux et en bosses.

 

Il n'y a que des matelas ?

 

Non car pourquoi s'arrêter en si bon chemin , il y a désormais les oreillers à mémoire de forme Plus durs que les oreillers classiques, et surtout plus cher. En fait , on nous vend du plus cher sous prétexte que on ne plaisante pas avec la qualité de son sommeil, alors voici le lit le plus cher du monde , on ne parle pas du meuble mais du sommier plus matelas , pas du sur mesure non plus, un matelas de série , il est suédois, pas étonnant les lits suédois ont la plus belle réputation qui soit en matière de literie. Donc le lit de compétition vaut 119.000 euros, il a nécessité 320 heures de travail. Il est en laine, coton et crin de cheval. Mais surtout ça gratte, donc le concept de ce lit c'est qu'on y dort tellement bien qu'on ne s'entend plus se gratter.

119.000 euros pour un lit,  ça s'appelle un lit à mémoire de prix.

 

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Nicolas Carreau, ce matin, vous nous emmenez en Cornouailles, en Angleterre

Oui. Dans la Ferme au bout du monde, c’est le titre de ce roman signé Sarah Vaughan, chez Préludes. L’auteure est Britannique. Le personnage principal, c’est cette maison perdue. Je lis. "Elle monte la garde, cette ferme, aussi immuable que les rochers, bien plus que les dunes mouvantes, elle regarde la haie qui déborde sur la route et prend au piège les rares automobilistes – car peu s’aventurent jusqu’à ce lieu, qui surplombe, de très haut, la mer."

Et quelqu’un l’habite, j’imagine

Oui. Il y a là Maggy et sa fille Judith et Tom le fils de Judith qui essayent tant bien que mal de tirer un revenu de la ferme. C’est dur, les dettes s’accumulent et ils commencent sérieusement à penser à la vendre. Mais bientôt, Lucy les rejoint. C’est donc la petite-fille de Maggy et la fille de Judith, et la sœur de Tom, vous me suivez ?

Elle les rejoint pour travailler elle aussi ?

Pas vraiment. Elle vient se ressourcer, loin de Londres où elle habite avec son mari. Elle est en burn-out complet. Elle vient de comprendre que son mari la trompait. Elle est infirmière et, faute d’attention, elle a failli administrer la mauvaise dose de morphine à un bébé prématuré. L’accident a été évité de justesse, mais elle ne s’en remet pas. Elle est au bord du gouffre. Alors, elle part prendre l’air dans les Cornouailles, dans la ferme de son enfance. Mais ce n’est peut-être pas l’idée du siècle. La ferme est hantée. Pas comme une histoire de fantômes, mais hantée de souvenirs. D’ailleurs, au tout début du roman, on rencontre une vieille dame à qui il ne reste que quelques mois à vivre. On ne sait pas qui elle est, quel est son lien avec la maison, mais on sent qu’elle aussi est attachée à la ferme, qu’il s’y est passé quelque chose, il y a longtemps. Elle décide de s’y rendre une dernière fois. Le récit alterne ensuite entre des chapitres de nos jours, avec Lucy, Judith, Maggy, la grand-mère, etc. et des chapitres dans les années 40. Avec Maggy jeune. Petit à petit, l’histoire se dessine et les fantômes surgissent du passé

Un roman de génération en génération donc, La ferme au bout du monde. Chez Préludes. Merci Nicolas.