Le hamburger est devenu le plat du quotidien pour les Français, Journal d’un homme heureux de Philippe Delerm et des jumelles presqu'en même temps

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SAISON 2016 - 2017

Elisabeth Assayag, Nicolas Carreau et Marion Calais font le point sur l'actualité du jour.

Elisabeth Assayag pour la consommation

Le hamburger est devenu un classique dans nos restaurants en France, c'est ce que révèle une étude menée par le cabinet Gira conseil.

Les hamburgers sont-ils entrés dans notre quotidien ?
 
Si l'on regarde les chiffres, oui complètement. C'est un plat qui est de plus en plus consommé.
C 'est le seul produit de la restauration qui connait une telle croissance avec une augmentation de 11.2% d'une année sur l'autre. Il est numéro un des commandes au restaurant devant le steak frites.
Sa grande particularité c'est qu'on ne le mange plus seulement dans des fast-food mais dans des bistrots et même dans des restaurants étoilés.
Par exemple le chef étoilé Yannick Alleno a été l'un des premiers à avoir reçu le prix du meilleur burger du monde par le New-York Times. Même dans les ateliers de cuisine pour enfant chez Lenôtre, vous apprenez à préparer un hamburger.
C'est tellement ancré dans notre quotidien que l'enseigne américaine Five Guys, dont Barack Obama dit que ce sont les meilleurs burgers du monde, s'installe en France.
 
Mais c'est quoi le secret du burger parce que ce n’est pas très innovant comme produit ?
 
Pourtant c’est justement un produit qui a su se renouveler au fil des années. Les recettes ont varié puisqu’il y en a désormais au poulet, au steak végétal ou encore au poisson chez McDo.
Ducasse en fait même aux langoustes.
Le prix moyen est de 11,58 euros en restaurant et ils sont deux fois moins cher au fast-food.
Chez les grands chefs vous avez, par exemple à Londres, une recette à base de steak de bœuf de Kobé et chevreuil de Nouvelle-Zélande, assaisonné de sel de l'Himalaya ou encore d'autres à la truffe blanche râpée. Là, il se transforme en produit de luxe et les prix s'envolent.
 
C'est donc devenu un produit de qualité ?
 
En tout cas son image de produit gras américain pris sur le pouce s'est effacée pour laisser place à une image plus branchée grâce à cette montée en gamme.
Maintenant je ne vais pas vous dire que c'est un produit sain, c'est même une bombe calorique. C’est au minimum du pain et de la viande auxquels on ajoute du fromage et il est bien souvent accompagné de frites bien huileuses.

Nicolas Carreau pour le Livre du jour

Journal d’un homme heureux de Philippe Delerm aux éditions Seuil

Nous nous souvenons de votre première gorgée de bière.

Justement, non ! C’est une référence au célèbre livre de Philippe Delerm, La première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules. Les plaisirs minuscules, ce sont, écosser les petits pois, rouler la nuit sur l’autoroute ou encore l’odeur des pommes. C’était bien ce livre mais ensuite, Philippe Delerm a un peu creusé le filon. Le dernier, c’était "les eaux troubles du mojito. Et autres belles raisons d’habiter sur Terre". La même chose et franchement, ça commençait à lasser. Mais Philippe Delerm revient ces jours-ci, avec : Journal d’un homme heureux, au Seuil. Son journal des années 1988 et 1989.

Et il ne recourt plus aux petits plaisirs de la vie ?

Si mais cette fois, ces sucreries, ces bonbons du quotidien dessinent sa vie. Sa vie dans un village, un bourg, de Normandie. Il se raconte, il nous parle de sa façon d’écrire, de son bureau, de comment il tient son stylo. Tout ça avant, bien avant d’être un écrivain connu, auteur de best-seller. Il parle de son métier de prof de lettres et du temps qu’il a pour flâner dans la campagne, de ses promenades en forêt, de son fils Vincent (Vincent Delerm donc) et de sa femme Martine. Il observe la société, le monde de son village, de son bourg. Philippe Delerm préfère l’ordinaire à l’extraordinaire et il se dégage du livre, du journal, une impression de tranquillité, de "vie bonne", comme disent les philosophes. Il n’y a pas de vie meilleure à boire que la mienne.
 
Jour après jour, il évoque une idée, une sensation, un petit succès ou une contrariété. De la pluie, du soleil ou des odeurs de la forêt. Et puis, parfois, il surgit du présent, de 2016, et sur une page ou deux, il se regarde avec du recul. Parfois aussi, il se moque gentiment des cuistres qu’il entend ici ou là, ceux qui sont à Paris en particulier. Il avoue aussi que le statut d’écrivain à petit tirage l’agace un peu. Il aimerait une reconnaissance sociale, ce qui sera le cas en 97, avec la première gorgée de bière. Et qui a fait de lui, définitivement, un homme heureux.

Philippe Delerm donc, Journal d’un homme heureux c’est au Seuil pour une bouffée de tranquillité.

Marion Calais pour la presse quotidienne régionale

À la Une, la prison.

À l'occasion de la visite de Manuel Valls à Agen. "Valls au chevet des prisons" titre La Dépêche du Midi. Le Premier Ministre est attendu à 10 heures à l'école de l'administration pénitentiaire précise le Petit Bleu. Il parlera donc des prisons et les projets fleurissent visiblement pour lutter contre la surpopulation carcérale.
La République des Pyrénées évoque la construction d'un établissement de 300 places dans les Pyrénées Atlantiques. Alors que, selon Sud Ouest, l'actuel maison d'arrêt de Bayonne a été édifiée au 19e siècle.
Un projet aussi à Marseille, c'est à la Une de la Provence. Une deuxième maison d'arrêt serait prévue près de Marseille et un centre de détention entre Cavaillon et Carpentras.

La personnalité du jour, une famille en osmose !

Presque connectée. Laetitia et Anaïs sont sœurs, des fausses jumelles âgées de 28 ans. Et dimanche, raconte La Montagne, elles ont accouché quasiment au même moment. La grossesse d'Anaïs arrivait à terme alors que Laëtitia, elle, en avait encore pour trois semaines. Mais dans la nuit de samedi à dimanche, cette dernière a commencé à ressentir des contractions. À 5h45, elle entre à la maternité de Saint-Afrique dans l'Aveyron et au même moment, à 250 kilomètres de là, dans le Puy-de-Dôme, Anaïs commence elle aussi à avoir des contractions. Au final, leur bébé sont nés avec à peine trois heures de différence. "C'est dingue !" s'amuse le papa des jeunes femmes. Qui elles, ne semblent pas si étonnées. Anaïs se souvient ainsi qu'à son premier accouchement, sa sœur, qui n'était pourtant pas enceinte, avait ressenti au même moment de terribles maux de ventre. L'osmose ne date donc pas d'hier mais cette fois, elle va pouvoir s'immortaliser. Retrouvailles pour les photos de famille dans une semaine.