Le citron caviar, "La fille du train" et la presse régionale

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SAISON 2016 - 2017

Elisabeth Assayag, Nicolas Carreau et Marion Calais font le point sur l'actualité du jour.

>> Dans la presse régionale :

  • Les migrants à la Une

"C'est la fin de la jungle de Calais", comme le titre la Dépêche du Midi. A cette occasion, un peu partout en France, les communes se préparent à accueillir des réfugiés. C'est ainsi qu'à Cognac, tout le week-end, des Charentais se sont mobilisés au côté de la Croix-Rouge. Une collecte, mise à la Une par la Charente Libre. Et ils sont venus de tout le département pour donner couvertures, vêtements et autres accessoires de cuisine.

Solidarité aussi dans Midi Libre avec l'engagement de citoyens ordinaires qui accueillent des migrants chez eux. Simone et Pierre, par exemple, ont mis à disposition un appartement dans le centre du village de Montarnaud, dans l'Hérault. A Lasalle, dans le Gard, c'est un collectif qui s'est crée : une forme de respect de la tradition dans ce village qui avait accueilli des enfants juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. Soutenus par la mairie, les habitants ont accueilli une mère, ses cinq enfants et une parente venus d'Afghanistan. Message unanime dans la commune assure Midi Libre : "ces gens quittent tout, risquent leur vie. La moindre des choses est de les aider à s'intégrer."=

  • Les personnalités du jour : un couple de nonagénaires

Ils s'appellent Casimir et Albertine et forment un couple à l'épreuve du temps. Lui, casquette vissée sur la tête. Elle, gilet rose sur les épaules. Ils viennent de fêter leurs 70 ans de mariage : les noces de platine. Pourtant, racontent les deux nonagénaires dans le Télégramme, quand ils se sont dits oui, ils ne s'étaient jamais vraiment fréquentés. Mariage arrangé, rencontre éphémère à l'été 46 avant de passer devant le maire en octobre. 500 invités, et de la goutte à volonté se souvient Casimir, bon vivant qui regrette que sa femme ne l'ait jamais laissé aller à la foire. Elle, de corriger, "si, mais pas pour rentrer à 6h du matin".

Ces deux là disent se chamailler très souvent. Sans jamais vraiment s'engueuler. En même temps, avec une journée qui commençait à 5h du matin et qui se terminait à 23h, il n'y avait pas vraiment le temps pour ça. "On s'aimait tant qu'on n'a pas eu le temps de divorcer", glisse Albertine 

 

>> Le livre du jour : La fille du train

L’auteure de La fille du train s’appelle Paula Hawkins. Publié en 2015 chez Sonatine, c’est aujourd’hui un best-seller. Déjà à la sortie du roman, l’éditeur était sûr de son succès. Preuve supplémentaire : l’adaptation ciné sort mercredi. 

Le pitch est exceptionnel. C’est l’histoire de Rachel, une trentenaire. Elle habite dans une banlieue résidentielle plutôt tranquille de Londres et tous les matins elle prend le train de 8h04. Jusque-là, rien d’extraordinaire, sauf que ce train s’arrête tous les jours au même endroit, à un feu. Cet arrêt donne le temps à Rachel d’observer à chaque fois la vie d’un couple qui habite dans une petite maison au bord de la voie ferrée. Dans cette maison, habitent Jason et Jess. Enfin, c’est Rachel qui imagine qu’ils s’appellent Jason et Jess parce que bien entendu elle ne les connait pas. Un jour elle voit sur un site d’information un avis de disparition. Une certaine Megan a disparu. Et vous avez compris, Megan est en fait celle que Rachel appelait Jess ! Au passage, le mari de Megan ne s’appelle pas Jason mais Scott.

Rachel détient en plus une information. Juste avant la disparition de Megan, Rachel l’a vue mais avec un autre homme ! Et le soir de la disparition, Rachel a été vue traînant dans le quartier. Pourquoi ? Elle ne le sait pas elle-même. Elle est alcoolique et sujette à des trous de mémoire. Mais là, il va vraiment falloir qu’elle se souvienne !

 

>> Conso : découvrez le citron caviar

Avant rayon citron c’était facile, il y avait le jaune et quand on voulait de l’exotique, on optait pour le vert. Mais dans la famille des rutacées, des agrumes, il s’est passé plein de choses et la fratrie s'est agrandie : combava, cédrat, yuzu, lime ou bergamote, qui est un hybride de citron et d'orange amère, sans oublier le petit nouveau : le citron caviar.

Comment s’y repérer ? Chez les citrons y a les branchés : yuzu et combava. Ils doivent beaucoup aux émissions culinaires, Masterchef, Top Chef, Le Meilleur pâtissier, etc. Le citron jaune est jugé trop banal et donc on remplace par les petits cousins exotiques. Le yuzu vient du Japon, le combava de l’océan indien, de la Thaïlande, mais la Rolls des citrons c’est le citron caviar et lui, doit tout aux chefs 3 étoiles Michelin. Il vient d’Australie et c’est une star !

Physiquement, il n’est pas top : imaginez un gros cornichon mais c’est à l’intérieur que tout se passe ! Il est rempli de petites billes, de petits grains comme le caviar. Des billes acidulées qui craquent en bouche. Il y a un côté ludique. Il est moins acide que le citron classique et on le marie aussi bien avec du sucré qu’avec du salé. Son prix n'est pas tout à fait celui du caviar mais quand même : 100 euros le kilo.