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SAISON 2016 - 2017

Chaque matin, Samuel Etienne revient sur ce qui fait la Une des quotidiens nationaux.

 

"Une classe d'écart".

C'est la Une de L'Équipe après la défaite de Monaco hier soir face à la Juve, en demi-finale aller de la Ligue des Champions.
Mais ça aurait pu également être l'un des titres de vos journaux sur un autre match, hier soir, entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen.

Match sans arbitre d'ailleurs, ont souligné de nombreux internautes hier soir, tant les deux présentateurs ont été transparents.
Une classe d'écart entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen hier soir : voilà ce que disent vos journaux.

Laurent Joffrin, par exemple, ce matin dans Libération :

"Franchement elle n'est pas au niveau. Si on laisse de côté les risques inhérents à son projet ou les discriminations qu'elle veut infliger à quiconque n'est pas d'ici, si on considère la simple connaissance des dossiers, la vraisemblance des financements, la solidité des propositions, en un mot la qualité des arguments, Marine Le Pen joue en seconde division".
Et pour continuer à filer la métaphore sportive, ça tacle haut en Une de Libé ce matin : "Basse du front", voilà la Une du journal.
Marine Le Pen, basse du front.

Le Parisien-Aujourd’hui en France fait mine de s'interroger : Mais qui donc a été le plus convaincant ?
La réponse vient dès la page deux : hier soir c'était "le fond contre la forme".

Même constat en Une du Figaro : "Macron tient le choc et s'impose face à Le Pen".

Le Figaro déçu par la qualité du débat d'hier soir.
"Tout fut fracassant, fulminant, et pour tout dire un peu navrant.
Marine Le Pen en est évidemment la première responsable, elle qui a adopté d'entrée la stratégie du char d'assaut, tirant des salves dans tous les sens, de façon souvent désordonnée, de sorte qu'il est malaisé de qualifier de "débat" le pugilat d'hier soir".

Enfin, une nouvelle prise de position dans vos journaux ce matin.

Hier c'était celle de La Croix contre Marine Le Pen.
Aujourd'hui, autour de Nicolas Beytout de l'Opinion d'écrire : "Ne pas dévoiler son choix. C'est l'option qui a toujours été la mienne, en ce qui concerne les élections. Jamais, en presque 40 ans de journalisme, je n'ai appelé à voter pour tel ou tel.
Mais cette fois c'est différent", explique Beytout.
"Il s'agit d'un moment qui engage les valeurs, une vision de la France et sa place dans l'Europe et le monde".
"C'est pourquoi je prends la plume pour dire que dimanche prochain, je voterai Emmanuel Macron".