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SAISON 2016 - 2017

Chaque matin, Samuel Etienne revient sur ce qui fait la Une des quotidiens nationaux.

Un scandale !

C'est en tout cas ainsi que le voit Le Parisien-Aujourd’hui en France dont voici la Une : "Comment l'État vide les caisses des villes".
Le constat du journal est simple, pour réduire les déficits publics, l'État ne se contente plus de sabrer les subventions aux collectivités locales, ce qu'on appelle pudiquement la baisse des dotations, il ponctionne désormais aussi certaines d'entre elles, les plus riches.
Attention, prévient Le Parisien, "Moins d'argent, c'est moins de projets, moins de commandes aux entreprises et moins d'embauches. Sauf bien sûr à augmenter les impôts locaux".
Pour Le Parisien, c'est comme si un chef d'entreprise, confronté à la baisse des commandes, ne cessait de baisser les salaires de ses employés, de les baisser encore, jusqu'au jour où il leur demande de lui donner de l'argent.

C'est "La lutte finale".

Ce n'est pas la Une de L'Humanité, mais celle de Libération ce matin.
Libé constate que le programme d'Hillary Clinton est beaucoup plus à gauche qu'attendu, sans doute en raison de l'influence de Bernie Sanders, candidat malheureux mais influent à la primaire démocrate.
Hillary Clinton présente un programme progressiste rarement vu aux États-Unis.
Exemples : 12 semaines de congé parental rémunéré, réforme profonde du système financier, baisse drastique des frais d'inscription à l'université qui sont très élevés aux États-Unis.
Autres exemples : un salaire minimum de 12 dollars de l'heure ou encore une intégration facilitée pour les immigrés.
Voilà pour le projet d'Hillary Clinton, mais le journal avertit, même élue, elle aura bien du mal à le mettre en œuvre en raison de l'opposition des Républicains au Congrès. Si tant est que ce soit réellement son intention, dit encore Libé.

Pour finir, l'intéressant dossier de L'Humanité sur le mal logement.

C'est en effet aujourd'hui que la Fondation Abbé Pierre lance une grande campagne sur le mal logement, qui concerne directement 3,8 millions de Français et plus largement 12 millions de personnes.
"On attend quoi ?" c’est le titre de cette campagne qui entend bien mettre la question au centre de la présidentielle.
Avec des arguments comme celui-ci : "On accueille 80 millions de touristes chaque année. On attend quoi pour loger les sans-abris ?" ou encore : "Trois des cinq plus grandes entreprises du bâtiment du monde sont basées en France. On attend quoi pour construire les 500.000 logements dont notre pays a besoin".