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SAISON 2016 - 2017

Chaque matin, Samuel Etienne revient sur ce qui fait la Une des quotidiens nationaux.

Une question en Une de Libération ce matin.

"C'est qui qui conduit ?" La question n'est pas de savoir si c'est papa ou maman qui prend le volant, mais de savoir qui sera responsable en cas d'accident avec une voiture autonome, ces voitures de demain, qui n'auront plus besoin de conducteur pour circuler.
Libé constate que la voiture autonome est la star du Mondial de l'auto qui ouvre ses portes demain au grand public, mais estime que les inquiétudes qu'elle suscite éclipsent la prouesse technologique.
Le risque d'accident donc avec la question de la responsabilité. Le constructeur plutôt que le conducteur ? Il va falloir inventer le droit qui accompagnera cette révolution.
Mais ce n'est pas tout, il y a également le risque de piratage de ces voitures bourrées d'électronique et d'informatique.
Le journal rapporte tout de même que des ingénieurs travaillent d'arrache-pied pour rendre ces voitures "impiratables".

"Impôts, charges, la facture des années Hollande", c’est la Une du Figaro ce matin.

Comme le démontre l'étude d'un cabinet que le journal publie en exclusivité, le ras le bol fiscal des Français serait justifié.
Les baisses d'impôts décidées dans la deuxième partie du quinquennat sont loin de compenser le choc fiscal infligé aux contribuables après l'élection de 2012.
Dans l'édito d’Yves Thréard en Une ce matin, notre éditorialiste constate que "si les ménages modestes bénéficient d'une petite fleur en cette fin de mandat, l'immense majorité des classes moyennes continuent de payer la facture".
Et ce n'est peut-être pas fini, le gouvernement a peut-être d'autres projets fiscaux sous le coude. C'est le signe, pour la gauche, d'une "pathologie fiscale vraiment inguérissable".

Et puis le titre claque en Une du Parisien-Aujourd’hui en France : "Les gros bakchichs des superflics".

Le journal révèle l'existence d'une cagnotte, une caisse noire, des policiers français chargés d'assurer la sécurité des VIP étrangers.
La tradition veut que ces people ou riches familles arabes leur laissent de confortables pourboires, parfois même plusieurs milliers d'euros, que les policiers reversent dans une cagnotte commune.
Deux choses : d'abord, c'est totalement illégal. La redistribution de cette cagnotte se fait à la tête du client et dans des conditions très opaques.
Et puis, se pose également la question des éventuelles contreparties. Lorsqu'une délégation étrangère se rend coupable de certains délits, le gros pourboire devient le prix du secret, vous fermez les yeux et vous empochez.
Choquant, éminemment choquant.