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SAISON 2016 - 2017

Chaque matin, Samuel Etienne revient sur ce qui fait la Une des quotidiens nationaux.

Du vieux et du neuf ce matin en Une du Parisien-Aujourd’hui en France.

Du neuf, avec une nouvelle formule pour le journal : une maquette plus aérée et des articles plus faciles à lire, à l'exception de la Une, un peu chargée. Le corps de caractère des articles est néanmoins un peu plus petit, et certains lecteurs pourraient sans doute rencontrer des difficultés de lecture.

Voilà pour le neuf et pour le vieux ?

Et bien c'est le couple Hollande-Royal qui fait la Une ce matin.
Hollande-Royal, pour Le Parisien, c'est le "vrai couple présidentiel". C'est Julie Gayet qui va être contente.
Le journal constate que Ségolène Royal est redevenue l'une des voix qui comptent le plus à l'Élysée. Pas une décision importante n’est prise sans que le président ne la consulte. "Un duo politique qui a résisté aux mauvais coups de la vie privée, et un attelage qui fonctionne mieux que jamais. Au grand dam de plusieurs membres du gouvernement qui observent ce retour en grâce d'un oeil inquiet".

Le visage d'une autre femme de gauche est à la Une de Libération, c'est celui de Christiane Taubira.

L'ancienne Garde des Sceaux sort d'un long silence, depuis sa démission du gouvernement.
Que dit-elle ? Que la gauche "va dans le mur", en raison de ses divisions et ambitions personnelles. Ce qu'on a vu ce week-end à la fête de L'Huma et chez les frondeurs du PS ne lui donnent pas tort. Yves Thréard nous en parlera d’ailleurs dans son édito.
Christiane Taubira appelle donc les "maisons" de la gauche à rassembler leurs forces, et annonce qu'elle va s'engager fortement dans la campagne. Comment ? Aux côtés de qui ? De François Hollande ? "Je ne sais pas encore", déclare-t-elle.
Rappelons que Taubira avait été candidate en 2002 et que Lionel Jospin l'avait rendue responsable de son élimination au 1er tour.

Enfin, La Croix se penche ce matin sur l'achat en ligne alors que le salon "E-commerce" s'ouvre à Paris.

C'est devenu une banalité, constate le journal, mais c'est bien une révolution, globalement un progrès parce qu'il permet de gagner du temps, de trouver des produits rares aussi.
Mais une révolution qui présente des dangers, notamment celui de l'hyper-consommation et des achats compulsifs, ce fléau qui frappe la Corée du Sud, le pays le plus connecté au monde.