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SAISON 2016 - 2017

Chaque matin, Samuel Etienne revient sur ce qui fait la Une des quotidiens nationaux.

D'abord ce constat du Figaro ce matin : "Fillon distance le FN"

Le journal s'appuie sur un sondage Kanter Sofres-One Point, selon lequel le candidat Les Républicains l'emporterait très largement face à Marine Le Pen au second tour.
"Frontiste fébrilité" : le titre de l'édito qu’Yves Thréard signe ce matin dans Le Figaro. Cette fébrilité constatée ces derniers jours chez les ténors du FN, à commencer chez Marine Le Pen.
"La force de François Fillon est d'avoir exposé toutes ses idées. Sans concession. Avec clarté, constance et détermination. Un vrai projet de droite, libéral sur le front économique et conservateur sur les sujets de société, qui ne peut que bousculer les discours incantatoires du FN. Un pragmatisme chiffré et argumenté qui ne cède rien, par facilité, aux démagogies de l'époque".

Un "trafic d'État". Le titre claque à la Une de Libération, illustré d'un joint de cannabis tout juste allumé.

Libé qui fait ce constat incroyable : le plus gros trafiquant de drogue en France est sans doute l'État.
Le journal révèle comment 40 tonnes de cannabis ont été importées en France avec la complicité de la police et des stups.
Certes, sous couvert de démanteler des réseaux, on laisse la drogue passer, puis on voit quels circuits elle emprunte.
Mais le problème, que soulève Libération, c'est que cela se fait en dehors de tout contrôle judiciaire.
Selon Libé, plusieurs hauts responsables policiers devraient bientôt avoir à s'en expliquer devant la Police des polices, l'IGPN, qui viendrait d'être saisie.
"Comment les stups ont enfumé la justice", titre ce matin Libé.

Un mot enfin de ce compte Twitter dont nous parle ce matin Le Parisien-Aujourd’hui en France.

Celui de la petite Bana, 7 ans, une fillette d'Alep en Syrie.
Avec ses mots d'enfants, relayés par sa mère, elle raconte sur le réseau social son calvaire quotidien avec les bombardements et les morts.
Dimanche soir notamment, elle écrivait : "Nous n'avons plus de maison maintenant. Je suis légèrement blessée, je ne dors plus depuis hier, j'ai faim, je veux vivre, je ne veux pas mourir".
Tapez son prénom, "Bana" sur Twitter, vous tomberez sur son compte.
Subitement la guerre en Syrie devient concrète, très concrète.