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SAISON 2015 - 2016

Euro 2004, l'affiche est alléchante : Ronaldo, Beckham, Nedved et Zidane... On attend du beau jeu et des superstars au Portugal.

Finalement, on aura la Grèce.

Première surprise, les Grecs sortent des poules et accèdent au tableau final. Personne ne les a vu arriver.
Leur cote est de 250 contre un au début de la compétition. L'équipe est composée de joueurs totalement inconnus et ce n'est que la troisième campagne internationale de toute l'histoire du pays.
Mais leur sélectionneur allemand, Otto Rehhagel, a mis en place une tactique infernale. Un mur infranchissable en défense, un marquage individuel et des centres dans la surface, en espérant dominer le jeu aérien.
Alors oui c'est moche, mais ça marche !

Les Grecs se débarrassent ainsi de la France, championne en titre, puis de la République Tchèque, favorite de la compétition, et enfin du Portugal, le pays hôte.
Avec à chaque fois, le même scénario et le même score final : un à zéro, avec un unique but marqué de la tête.
Les Grecs avaient un plan et ils l'ont respecté à la lettre.

Pendant la compétition, sur le bus de l'équipe, on peut lire "La Grèce antique avait douze dieux, la Grèce moderne en a onze"
C'est vrai, en 2004, la Grèce est bien au sommet de l'Olympe européen.