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SAISON 2020 - 2021

Partout dans le monde, les reporters et correspondants d'Europe 1 explorent et racontent le quotidien d'autres cultures, leur perception de l'actualité et de notre pays. Des reportages long-format et des invités passionnants. Un voyage sonore pour ouvrir l'esprit et découvrir l'inconnu.

Etats-Unis : ces Républicains qui se détournent de Trump

A un peu plus de deux semaines des élections présidentielles, Donald Trump est à la traîne et son opposant, le démocrate Joe Biden, se voit rejoint par des Républicains ! Si 94% des Américains qui se déclarent républicains approuvent l’action de Trump, le président des Etats-Unis a perdu le soutien de certains d’entre eux, modérés, qui vont jusqu’à faire campagne aujourd’hui contre le candidat de leur propre camp. Quelques voix qui pourraient compter dans certains Etats clés des élections.

Reportage et décryptage de Xavier Yvon, correspondant aux Etats-Unis

Des « réfugiés » du coronavirus à Goa, en Inde

En mars, l’épidémie de coronavirus a paralysé le trafic aérien : certains touristes ont annulé leurs voyages, d’autres se sont retrouvés bloqués à l’étranger. Peu à peu, les Français ont été rapatriés… mais pas tous ! Beaucoup flânent encore dans ce qui est devenu leur pays d’adoption, notamment l’état balnéaire de Goa, en Inde, devenu le paradis de ces vacanciers longue durée. Après sept mois de pandémie passés au soleil, difficile de prendre son billet retour.

Reportage et décryptage de Côme Bastin, correspondant en Inde

Un livre dans le monde

Nicolas Carreau nous embarque en Patagonie, dans le camion de Parker, qui transporte des marchandises dans cet immense territoire désert d’Amérique du Sud. Patagonie route 203, c’est un road trip au milieu de rien, une errance solitaire… jusqu’à ce que Parker croise la route de forains. Il tombe sous le charme de Maïten et suit sa bande à la trace. Le scénariste Eduardo Fernando Varela signe son premier roman, aux péripéties délirantes et poétiques.

Patagonie route 203, premier roman d’Eduardo Fernando Varela

 

Les gestes barrières à travers le monde : port du masque, distanciation physique et récemment couvre-feu… Quoi encore ?

… en Belgique : très tôt, en mai, le gouvernement a tenté de faire admettre la bulle sociale : un nombre limité de personnes que l’on peut voir sans mesure barrière, en plus de celles avec qui on vit. Pourtant la « Bulle-gique », comme elle a été surnommée, figure parmi les pays les plus contaminés d’Europe. La bulle sociale, trop intrusive ? Réponse d’Isabelle Ory
… en Allemagne : toutes les fenêtres s’ouvrent ! L’aération régulière est la 4e mesure officielle de lutte contre le coronavirus. A tel point que dans le Land de Berlin, par exemple, les parents ont été priés d’acheter des vêtements chauds pour leurs enfants. Le gouvernement a même lancé un grand plan national de modernisation des systèmes d’aération des bâtiments publics, explique Hélène Kohl.
… en Russie : alors que l’épidémie repart à la hausse, on reste fidèle aux lampes germicides, dont l’utilité n’a pourtant pas encore été démontrée. Ces lampes fonctionnent aux rayons ultraviolets, qui détruisent les germes et autres virus, décontaminant l’air et les surfaces. Ecoles, hôpitaux, magasins… tous s’équipent, raconte Elena Volochine.
… au Japon : la santé est confiée aux technologies : robots qui vérifient que vous portez bien un masque, hologrammes qui prennent la température ou même caméras intelligentes qui évaluent l’efficacité du lavage de main. Le moins de contact humain possible dans un pays où la distance physique est déjà la règle. Bernard Delattre a testé pour nous.
… en Thaïlande : des quarantaines particulièrement sévères sont imposées à tous les étrangers qui arrivent : 16 jours à l’hôtel sans aucune sortie, seul puisque même les familles sont séparées, les repas sont déposés devant la porte des chambres par le personnel… certains établissements interdisent même l’ouverture des fenêtres. Coût du séjour ? Au moins un millier d’euros. Témoignage de Carol Isoux.

 

Voyage en Autistan

Josef Schovanec, philosophe-voyageur et autiste asperger partage avec nous son regard sur le monde, un peu différent...
Josef Schovanec est inspiré cette semaine par la journée mondiale du pain : il suffirait de le goûter pour se situer sur le globe. En Chine, par exemple, il est quasiment inexistant et les personnes étranges ou inquiétantes sont même appelées les « mangeurs de pain ». Les pays d’Europe de l’est, au contraire, rivalisent d’inventivité et les variétés de pain, symbole d’hospitalité, s’y multiplient. Petite cartographie mentale.