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SAISON 2020 - 2021

En 1785, une machination parvient à faire passer Marie-Antoinette pour la voleuse d’un collier extrêmement coûteux… Dans ce nouvel épisode du podcast Europe 1 Studio "Au cœur de l'histoire", Jean des Cars raconte comment cette manipulation et sa mauvaise gestion ont participé à déconsidérer la monarchie. 

La reine Marie-Antoinette, très impopulaire, est victime en 1785 d’une imposture. Elle devient, à tort, la coupable idéale du vol d’un bijou d’une valeur de 1,8 millions de livres… Dans ce nouvel épisode du podcast Europe 1 Studio "Au cœur de l'histoire", Jean des Cars revient sur les dessous de cette sombre affaire d’escroquerie. 

Le 2 juillet 1785, Marie-Antoinette est de bonne humeur. Elle est en pleine répétition de la pièce de Beaumarchais "Le barbier de Séville" dans le merveilleux petit théâtre bleu et or de Trianon, construit pour elle par son architecte Richard Mique cinq ans plus tôt. La Reine avait été privée des plaisirs du théâtre par sa troisième grossesse. Après sa fille Marie-Thérèse, surnommée Mousseline, en 1778, et le Dauphin Louis-Joseph en 1781, elle a accouché de Louis-Charles, duc de Normandie, en mars 1785. Remise de ses couches, elle a reconstitué sa troupe théâtrale, dite "la troupe des seigneurs", pour "Le barbier de Séville". La première doit avoir lieu le 19 août. Marie-Antoinette interprète Rosine, son beau-frère le comte d’Artois joue Figaro, le duc de Guiche, gendre de Mme de Polignac, incarne Bartholo et M. de Crussol Bazile. C’est Vaudreuil, proche ami de la Reine, qui interprète le rôle du comte  Almaviva.

Or, ce matin-là, Boehmer, le joaillier de la Cour, est annoncé. Il remet à la Reine, de la part du Roi, une épaulette et des boucles de diamants. Un précieux cadeau. Tout en lui donnant l’écrin, le joaillier fait passer discrètement une lettre à la Reine. Elle veut l’interroger mais il est déjà reparti. 

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Marie-Antoinette ouvre alors ce billet : "Madame, nous sommes au comble du bonheur d’oser penser que les derniers arrangements qui nous ont été proposés,et auxquels nous nous sommes soumis avec zèle et respect, sont une nouvelle preuve de notre soumission et dévouement aux ordres de Votre Majesté. Et nous avons une vraie satisfaction de penser que la plus belle parure de diamants qui existe servira à la plus grande et à la meilleure des Reines".

Marie-Antoinette ne comprend rien  aux écrits du joaillier. De quoi s’agit-il ? Boehmer ose-t-il lui proposer une nouvelle fois d’acheter l’extraordinaire collier qu’elle a refusé, ainsi que le Roi, déjà deux fois ! La Reine est agacée, impatiente de reprendre les répétitions. Imprudemment, elle brûle la lettre avec une bougie, comme elle le ferait d’un placet sans importance. Marie-Antoinette a tort : c’est bien de ce collier qu’il s’agit et Boehmer croit qu’elle l’a déjà en sa possession. Par son geste, Marie-Antoinette va perdre du temps. Elle aurait dû faire revenir Boehmer pour le questionner. La Reine est victime d’une terrible escroquerie mais elle ne le sait pas encore. Pour le comprendre, il faut retourner quatre ans en arrière.

Le cardinal de Rohan rencontre Mme de La Motte

En septembre 1781, deux carrosses se croisent sur la route de Strasbourg à Saverne. Dans le premier, se trouve le prince cardinal Louis de Rohan, évêque de Strasbourg, grand aumônier de France, membre de l’Académie française, réputé pour son libertinage. Il appartient à la puissante lignée des Rohan Soubise, l’une des plus anciennes et plus illustres familles de France. Dans l’autre carrosse, se trouve la marquise de Boulainvilliers et une petite jeune femme blonde aux yeux bleus. Le cardinal reconnaît Mme de Boulainvilliers, une amie de longue date. Les deux carrosses s’arrêtent. Le cardinal de Rohan s’incline devant la marquise, qui lui présente la jeune femme, Mme de La Motte. Le cardinal, trouvant cette personne à son goût, convie les deux femmes chez lui, au château de Saverne. Louis de Rohan fait donc plus ample connaissance avec la charmante Mme de La Motte. Sa vie est un véritable roman. Elle descend d’un bâtard d’Henri II mais depuis des années, sa famille est tombée dans la pauvreté. La jeune femme a mendié sur les chemins dès l’âge de 8 ans. Elle ne doit son salut qu’à sa rencontre avec Mme de Boulainvilliers. Celle-ci, touchée par son histoire, a quand même fait vérifier l’authenticité de sa généalogie. Elle la recueille, l’adopte avant de la placer dans un couvent où elle va recevoir une bonne éducation. En 1780, elle épouse un Gendarme du Roi, nommé Nicolas de La Motte, issu de la petite noblesse champenoise, plutôt désargentée. Sitôt marié, le couple transforme son nom en comte et comtesse de La Motte-Valois. 

Cette histoire amuse le cardinal de Rohan. S’il n’a pas conté sa propre vie à Jeanne, elle est connue de toute la France. Cet ecclésiastique mondain, qui exerce des charges importantes, est, en fait, un grand débauché. C’est lorsqu’il était ambassadeur à Vienne qu’il a totalement ruiné sa réputation. La mère de Marie-Antoinette, l’impératrice Marie Thérèse, avait été horriblement choquée par sa conduite. Un  jour, rentrant d’une partie de chasse, il s’était laissé aller à rouler dans un fossé avec deux dames. Il était aussi terriblement cancanier  et scandalisait les Autrichiens par ses ragots. Dans les salons de Vienne, il s’était même permis de mettre en doute la vertu de la Dauphine Marie-Antoinette ! 

Le baron de Besenval, proche de la Reine, explique : "Il est nécessaire qu’on soit instruit de la haine profonde que la Reine avait contre le cardinal et qu’il avait si justement méritée, remplissant pendant son ambassade à Vienne ses lettres de choses injurieuses contre elle... Elle ne lui a jamais pardonné, comme il est aisé de le croire ".

Le cardinal va prendre le couple La Motte sous sa protection. Il obtient même pour le mari un poste de garde du corps de Monsieur, le comte de Provence, frère du Roi. Jeanne devine rapidement les ambitions du prélat. Il aspire à une reconnaissance et à de plus hautes fonctions. Il se rêve en Premier ministre du Roi mais sa disgrâce auprès de la Reine ne lui laisse aucun espoire...

Alors, à partir de 1784, Jeanne de La Motte, fine mouche, va faire croire au cardinal qu’elle est en grande faveur auprès de sa « chère amie » la Reine et qu’elle va tout faire pour le réhabiliter dans l’opinion de la souveraine...

Les Intrigues de Madame de La Motte

Au printemps 1784, Mme de La Motte apporte au cardinal une lettre censée provenir de la Reine mais qui, en réalité, a été écrite sous sa dictée par son amant, un faussaire nommé Retaux de Villette. C’est un premier courrier très encourageant: "Je suis charmée de ne plus vous trouver coupable. Je ne puis encore vous accorder l’audience que vous désirez. Quand les circonstances le permettront, je vous en ferai prévenir. Soyez discret".

Par la suite, Mme de La Motte fait rédiger d’autres billets par le même faussaire, censés eux aussi être de la main de la Reine. Le cardinal guette avec impatience de nouvelles missives. Il les conserve toutes précieusement dans un portefeuille rouge. Au passage, Jeanne de La Motte profite largement de cette correspondance puisque dans certains billets, la Reine demande au cardinal de l’argent pour ses aumônes, puis des sommes de plus en plus importantes notamment deux fois 70.000 Livres. Le prélat obtempère aussitôt, remettant la somme à Jeanne de La Motte qui en fait le meilleur usage pour elle et son mari. Ils achètent, notamment, une maison à Bar-sur-Aube. Le cardinal est persuadé que si la Reine lui demande de l’argent c’est qu’il est réellement rentré à en grâce...Toutefois, il commence à s’impatienter, se demandant quand la Reine lui accordera enfin une première audience...

Qu’à cela ne tienne ! Mme de La Motte va arranger cela ! Le cardinal croit rencontrer la Reine, de nuit, dans le parc de Versailles...

L'entrevue secrète 

Acculée, Mme de La Motte fait écrire un nouveau billet par son faussaire. Cette-fois, la Reine va accorder au cardinal une entrevue secrète le 11 août 1784, à 11 heures du soir dans le Bosquet de Vénus, à deux pas de l’Orangerie du Château de Versailles. Maintenant, il s’agit de trouver une personne qui ressemble à la Reine, tant par la taille et l’allure que par les traits du visage. C’est M. de La Motte qui se charge de cette délicate mission. Il se rend au Jardin du Palais Royal. Chaque soir, il se promène le long des galeries. Il y a de nombreuses femmes aux mœurs légères : on estime leur nombre à 600 ! C’est au milieu de cet essaim de jolies femmes que M. de La Motte remarque une personne dont les traits rappellent ceux de la Reine. Elle est modiste de son état mais à l’occasion, elle vend ses charmes. Elle s’appelle Nicole Leguay. M. de La Motte la teste puis il lui annonce qu’une grande dame de ses amies va venir la voir. Le soir même, Mme de La Motte se présente chez Nicole Leguay, lui montre quelques fausses lettres signées de Marie-Antoinette. Mme de La Motte dit à la jeune femme qu’elle a toute la confiance de la Reine. C’est elle qui lui a demandé de trouver quelqu’un qui lui ressemble et qui puisse faire quelque chose qu’on lui expliquera en temps opportun. Elle recevra une forte somme, 15.000 livres. Évidemment, devant une telle aubaine,  Nicole accepte.

Le 11 août, Mme de La Motte vient chercher Nicole Leguay. Elle lui explique qu’elle devra jouer le rôle de la Reine. Elle remettra simplement à un homme, qui se présentera devant elle, une lettre et une rose en lui disant : "Vous savez ce que cela veut dire..."

Pour rassurer la jeune femme, Nicole Leguay lui dit que cette supercherie se fait avec l’assentiment de la Reine qui sera d’ailleurs cachée pas très loin, pour assister à la scène. Elle fait revêtir à Nicole une simple robe de gaule blanche pareille à celle que la Reine à l’habitude de porter lorsqu’elle est à Trianon. Elle lui poudre les cheveux et lui accroche une voilette qui dissimule un peu son visage. M. de La Motte a bien choisi : Nicole Leguay fait une Marie-Antoinette très convaincante. Elle lui explique que désormais, elle s’appelle Mademoiselle d’Oliva, ce qui est l’anagramme de Valois, à un S près. Elle glisse un domino sur ses épaules et la conduit dans le parc de Versailles jusqu’au Bosquet de Vénus. Sur les terrasses, les attendent La Motte et le faussaire Villette qui se cachent dans un taillis, prêts à intervenir en cas d’incident. Mme de La Motte place le sosie de la Reine près d’une charmille dans le Bosquet de Vénus, qu’on appelle aujourd’hui le Bosquet de la Reine. Au bout de quelques minutes, un homme grand, d’allure aristocratique, s’approche et s’incline devant elle. Tremblante, elle récite sa phrase tout en tendant la rose au cardinal de Rohan. Mais elle oublie la lettre ! 

Mme de La Motte surgit alors en disant :  "Venez ! Venez vite !", prétextant l’arrivée imminente de Mesdames les comtesses de Provence et d’Artois, les belles-soeurs de la Reine.

Les La Motte reconduisent Nicole Leguay à sa voiture, Rohan se retire lui aussi rapidement, persuadé qu’il a rencontré la Reine. Il est enchanté !

Le joaillier Boehmer cherche à vendre le plus beau collier du monde

En décembre 1784, Mme de La Motte apprend par un ami que les joailliers Boehmer et Bassange, fournisseurs de la Cour, cherchent à vendre un collier exceptionnel. Cela fait plus de dix ans qu’ils ont décidé de confectionner la plus belle parure que l’on puisse trouver en Europe pour affirmer leur suprématie dans le domaine de la joaillerie. Pendant plusieurs années, ils achètent les plus beaux et les plus gros diamants qui sont sur le marché pour constituer un grand collier à plusieurs rangs composé de 6.457 diamants d’un poids total de 2.800 carats. C’est un collier dit « en esclavage » comprenant deux parties : un tour de cou avec des diamants gros comme des noisettes d’où partent des festons garnis de pendentifs en poires. La partie inférieure se compose de quatre longs rubans de diamants dont deux se croisent sur la poitrine et qui descendent tous jusqu’à la taille. C’est un collier spectaculaire, destiné forcément à une personne de très haut rang. Ils en demandent une somme astronomique : 1.800.000 livres ! 

En confectionnant ce chef d’oeuvre, les Boehmer pensaient le proposer à Louis XV pour sa favorite Mme du Barry. Mais Louis XV meurt avant que le collier ne soit achevé. C’est finamenet chose faite en 1778. 

Le roi Louis XVI, ébloui par ce chef d’oeuvre, est prêt à l’offrir à Marie-Antoinette pour la naissance de leur premier enfant tant attendu. Mais la Reine le juge alors trop cher et refuse. Les joailliers reviennent à la charge en 1782 lors de la naissance du Dauphin. La France est alors engagée dans la guerre d’indépendance américaine. La Reine refuse encore, en disant: "Nous avons plus besoin de vaisseaux que d’un nouveau bijou".

Et puis, la mode a changé. Le grand habit de Cour est plus rarement porté. La Reine, désormais mère de deux enfants, préfère des vêtements plus simples que lui confectionne Rose Bertin. Marie-Antoinette porte moins de bijoux. Les Boehmer sont désespérés…

L'impossibilité de trouver un acheteur 

Ils ont bien tenté de vendre leur collier dans toutes les Cours d’Europe mais tout le monde le trouve trop cher. Boehmer va revoir la Reine, une troisième fois. Il se jette à ses pieds, la suppliant en joignant les mains et menace d’aller se jeter dans la Seine…

La réponse de Marie-Antoinette est cinglante : "Levez-vous Boehmer !...Les gens honnêtes n’ont pas besoin de supplier à genoux. J’ai refusé le collier.Le Roi a voulu me le donner, je l’ai refusé encore.Ne m’en parlez donc jamais. Tâchez de le diviser, de le vendre, et ne vous noyez pas !"

C’est alors, le 29 décembre 1784, que Mme de La Motte vient voir les joailliers. Jeanne est éblouie par le collier et leur propose d’user de son influence auprès de son « amie la Reine» pour la convaincre de l’acquérir. En rentrant chez elle, Jeanne de la Motte dicte à Villette une nouvelle lettre pour le cardinal dans laquelle la Reine lui propose une négociation secrète que Mme de La Motte va lui expliquer. Celle-ci arrive chez le cardinal avec la lettre et lui raconte que la Reine a follement envie d’un magnifique collier qu’elle ne peut acheter elle-même mais qu’elle a recours à lui pour négocier secrètement l’affaire. Rohan est enchanté mais demande quand même son avis à son ami Cagliostro. Après avoir consulté tous les oracles, le faux mage rend son verdict : la négociation sera un grand succès et le cardinal rentrera en grâce auprès de la Reine. Il faut accepter !

Le 29 janvier 1785, Mme de La Motte remet donc au cardinal l’ordre d’achat, toujours rédigé par le faussaire Villette et signé "Marie-Antoinette de France", ce qui aurait dû alerter le cardinal car un Roi ou une Reine ne signent que de leurs prénoms. Rohan remet la lettre aux joailliers et signe le contrat. La somme sera réglée en deux ans par tranches de 400.000 livres. La première échéance est fixée au 1er août. Quant au collier, il est livré le 1er février au cardinal de Rohan dans un précieux écrin de maroquin rouge. Le prélat se rend immédiatement à Versailles, chez Mme de la Motte pour lui confier le collier. Jeanne de La Motte l’assure que le collier sera remis le soir même à Marie-Antoinette. Pendant que le cardinal, très satisfait, regagne Paris, Villette et les époux La Motte commencent à dessertir les diamants. Les premiers sont bradés à Paris, le reste vendu au marché noir,  à Londres. En quelques jours, il n’y a plus ni diamants ni collier mais beaucoup d’argent pour les La Motte.

Quand Marie-Antoinette découvre l’escroquerie…

Lorsque Boehmer est venu voir la Reine le 10 juillet au théâtre de Trianon, il était persuadé de deux choses : d’une part, le Reine était en possession du collier depuis le 1er février, d’autre part, le cardinal de Rohan allait régler la première échéance de 400.000 livres le 1er août. N’ayant rien vu venir ce jour-là, Bohmer se précipite le lendemain chez Mme Campan, première femme de chambre de la Reine. Il lui raconte toute l’affaire. La Reine lui a acheté le collier par l’intermédiaire du cardinal de Rohan. Il a en sa possession un traité d’achat dûment approuvé et signé par la Reine. La première échéance n’a pas été payée. Il a besoin d’argent. Il est affolé. 

Très étonnée, Madame Campan n’imagine pas que la Reine ait pu confier une quelconque mission au cardinal de Rohan qu’elle déteste. Mme Campan est néanmoins troublée mais n’en parlera à la Reine que cinq jours plus tard. Le 8 août, elle remet à Marie-Antoinette, toujours en pleines répétitions, une lettre explicite des joailliers qui révèle la supercherie. La Reine est atterrée ! Elle ne connaît pas encore les détails de l’affaire, notamment les manigances de Mme de La Motte, mais elle est convaincue que le cardinal de Rohan a essayé de la compromettre dans une grave machination. Elle prie alors le joaillier de rédiger un mémoire détaillé de tout ce qui s’est passé et se précipite aussitôt chez le Roi pour l’informer de cette incroyable histoire. Maintenant, c’est sur le cardinal de Rohan que la foudre va tomber…

 

 

Ressources bibliographiques :

Hélène Delalex "L’affaire du collier ou le génie de l’intrigue"  dans  "Les grandes énigmes de l’ Histoire" sous la direction de Jean Christian Petitfils, (Perrin / le Figaro Histoire, 2020).

Guy Breton "Histoires d’amour de l’Histoire de France" ( Tome X, Editions Noir et Blanc, 1965).

Evelyne Lever, présentation et commentaires de la "Correspondance de Marie-Antoinette, 1770-1793 " (Tallandier, 2005).

Jean des Cars, "Le Hameau de la Reine" ( Flammarion, 2018).

Jean des Cars, "La saga des Reines" ( Perrin, 2012).

 

 

"Au cœur de l’Histoire" est un podcast Europe 1 Studio

Auteur et présentation : Jean des Cars
Production : Timothée Magot
Réalisation : Matthieu Blaise  
Diffusion et édition : Clémence Olivier et Salomé Journo 
Graphisme : Karelle Villais