Zone euro : la BCE relève légèrement ses prévisions économiques pour 2017

La BCE a légèrement relevé ses prévisions pour 2017.
La BCE a légèrement relevé ses prévisions pour 2017. © AFP
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avec AFP , modifié à
La Banque centrale européenne table sur une croissance de la zone euro à 1,7% en 2017, et une inflation à 1,3%.

La Banque centrale européenne (BCE) a légèrement relevé jeudi ses prévisions économiques pour 2017, tablant désormais sur une croissance de la zone euro à 1,7%, contre 1,6% auparavant, et sur une inflation de 1,3%, contre 1,2% jusqu'à présent. Le Produit intérieur brut (PIB) de l'ensemble des pays de la monnaie unique devrait progresser en 2016 de 1,7% et de 1,7% en 2018, comme déjà attendu en septembre, a en revanche confirmé le président de l'institution monétaire de Francfort, Mario Draghi, lors d'une conférence de presse. En ce qui concerne ses prévisions d'inflation, la progression des prix à la consommation devrait bien rester minime en 2016, à 0,2%, avant d'accélérer à 1,3% en 2017, puis à 1,5% en 2018. 

Viser la stabilité des prix. La BCE a également fait part de premières prévisions pour l'année 2019, à savoir une croissance économique de 1,6%, et une inflation à 1,7%. L'objectif à moyen terme de la banque centrale est de viser la "stabilité" des prix, ce qui est définie par l'institution comme étant une inflation de près de 2%. Le niveau d'inflation de 1,7% qui est estimé pour 2019 n'est "pas nécessairement" à considérer comme remplissant cet objectif d'une inflation "proche mais sous les 2%", a prévenu Mario Draghi.

Taux d'intérêts maintenus. Pour tenter de relancer une dynamique des prix européens quasiment inexistante et échapper au risque de déflation, la BCE a multiplié les mesures pour stimuler l'économie et faire circuler l'argent. Les taux d'intérêts ont encore été maintenus jeudi à leur plus bas niveaux historiques et le vaste programme de rachats de titres de dette publique et privée a été prolongée jusqu'à fin 2017, avec certes une ampleur moindre. "Le risque de déflation a largement disparu mais l'incertitude domine partout", a expliqué Mario Draghi.