Vendanges historiquement faibles : la FNSEA veut des "mesures adaptées" pour la viticulture

Le secrétaire général de la FNSEA souhaite "faire le point" sur des mesures de soutien avec le ministre de l'Agriculture Stéphane Travert. Image d'illustration. © PATRICK HERTZOG / AFP
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avec AFP

Rien que pour le bassin du Languedoc-Roussillon, la perte va s'élever au moins à 240 millions d'euros, selon la FNSEA.

Le secrétaire général de la FNSEA Jérôme Despey a déclaré lundi attendre du ministre de l'Agriculture "une écoute attentive" et "des réponses adaptées", au moment où la viticulture est touchée par une récolte historiquement faible due aux aléas climatiques.

Que l'Etat paye "ses dettes". "Ce que nous attendons, ce sont des exonérations fiscales et de cotisations sociales au vu de l'ampleur des sinistres climatiques de cette année", a souligné Jérôme Despey. Il a aussi appelé l'État à payer "ses dettes à l'égard des producteurs", évoquant des retards de versements de subventions remontant à 2015. Jérôme Despey a dit souhaiter "faire le point" sur des mesures de soutien avec le ministre de l'Agriculture Stéphane Travert.

"Des situations de trésorerie très difficiles". En région Occitanie, "c'est la plus petite récolte depuis l'après-guerre", a souligné Jérôme Despey, viticulteur dans l'Hérault. Et si la qualité du millésime 2017 est au rendez-vous, "la perte du potentiel de production ne sera jamais compensée par le prix", a-t-il estimé. "Ça va créer des situations de trésorerie très difficiles en 2018", a-t-il ajouté. Selon Jérôme Despey et Guilhem Vigroux, président de la commission viticulture de la FRSEA Occitanie, le bassin Languedoc-Roussillon va perdre au minimum 240 millions d'euros sur la récolte 2017.