Total envisage un plan de départs volontaires qui entraînerait 700 suppressions de postes

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L'entreprise pétrochimique Total envisage de ne pas remplacer un départ sur deux. © AFP
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avec AFP , modifié à
Selon le délégué syndical central CGT Total raffinage pétrochimie, Total envisage de ne pas remplacer "au bas mot 700 postes sur 1.400" concernés par un départ. Officiellement, un plan de départs volontaires a été lancé, sans confirmation de ce chiffre.

Total envisage un plan de départs volontaires qui pourrait entraîner 700 suppressions de postes, a indiqué à l'AFP Thierry Defresnes, délégué syndical central CGT Total raffinage pétrochimie. "C'est au bas mot 700 postes qui ne seront pas remplacés sur 1.400 à 1.500 potentiellement salariés concernés par un départ", a précisé Thierry Defresnes, confirmant des informations de presse. La direction de Total a confirmé à l'AFP l'ouverture d'un plan de départs volontaires mais pas le chiffre de 700 suppressions de postes.

Selon Thierry Defresne, il s'agit d'une "estimation basse" qui "pourrait grossir", dans le cadre d'un plan de départs lui-même élaboré dans le cadre du projet One Tech de Total, axé sur le développement des énergies renouvelables. "Présenté comme nécessaire au renouvellement de la pyramide des âges, il prévoit le remplacement de postes sur les sites industriels, en recherche et développement et dans les métiers techniques mais pas au siège", a-t-il précisé.

Trois réunions d'ici mi-décembre

Ce PDV a été lancé officiellement lundi. Un calendrier prévoyant trois réunions d'ici mi-décembre et éventuellement une quatrième en janvier a été proposé aux organisations syndicales, selon Thierry Defresne. Un courrier de la direction des ressources humaines adressé aux salariés et consulté par l'AFP, précise l'ouverture "d'une négociation au périmètre du Socle Social Commun à l'exception des sites de Donges et de Grandpuits qui font déjà l'objet de projets spécifiques". 

Un départ en retraite anticipée est proposé "aux volontaires proches de la retraite des quelque 15.000 salariés sous contrats français du groupe, qui emploie au total environ 100.000 personnes dans le monde" et destiné "à ceux qui sont proches de la retraite et qui veulent bien partir.