Tesla malmené en Bourse après une nouvelle frasque d'Elon Musk

Elon Musk, Tesla, ALBERTO E. RODRIGUEZ / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP 1280
Elon Musk est un habitué des polémiques sur Twitter. © ALBERTO E. RODRIGUEZ / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
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avec AFP
Elon Musk s'en est pris de façon virulente sur Twitter à un spéléologue britannique qui a participé au sauvetage d'enfants d'une grotte thaïlandaise, le qualifiant notamment de "pedo", diminutif anglais de pédophile.

Le cours du constructeur automobile Tesla était chahuté lundi à Wall Street alors qu'un spéléologue britannique ayant participé au sauvetage d'enfants d'une grotte thaïlandaise a menacé de porter plainte contre son PDG, Elon Musk, qui l'a traité de pédophile sur Twitter.

La proposition d'aide d'Elon Musk qualifiée de "coup de pub". Vers 16h30 GMT (18h30 heure française), le titre lâchait 3,39% à 308,06 dollars dans un marché globalement en petite baisse. Le patron du groupe américain Tesla et de SpaceX s'est livré à une attaque virulente contre Vernon Unsworth, après que ce spéléologue a qualifié de "coup de pub" l'offre avortée de Elon Musk de sous-marin miniature pour aider à évacuer 12 jeunes footballeurs pris au piège dans une grotte thaïlandaise, et dont le sauvetage s'est achevé le 10 juillet.

Le milliardaire fantasque a répondu dimanche par une rafale de tweets faisant référence à Vernon Unsworth, qu'il n'a pas cité nommément, le qualifiant de "pedo", diminutif en anglais de pédophile. Plus tard, Elon Musk, qui compte 22 millions d'abonnés sur Twitter, en a rajouté une couche : "Je parie un dollar signé que c'est vrai", avant d'effacer ses tweets par la suite.

L'affaire "n'est pas finie". Dans un entretien à l'AFP, Vernon Unsworth a déclaré qu'il n'avait pas vu les tweets et qu'il en avait seulement entendu parler. Interrogé sur de possibles poursuites judiciaires contre Elon Musk, il a affirmé : "Si c'est ce que je pense, oui." Le spéléologue a ajouté qu'il prendrait une décision en rentrant cette semaine au Royaume-Uni. Mais l'affaire "n'est pas finie", a-t-il prévenu.

D'après le quotidien britannique The Guardian, James Anderson, associé de Baillie Gifford, un des plus gros actionnaires de Tesla, a par ailleurs confié qu'il allait évoquer ce nouvel écart de conduite de Elon Musk avec les dirigeants de l'entreprise.

L'emblématique patron de Tesla est un habitué des polémiques à travers le réseau social Twitter, où il s'en prend fréquemment aux journalistes, accusés, selon lui, de prendre trop souvent pour cible sa société. En mai, il avait indiqué vouloir développer une plateforme de notation des journalistes baptisée "Pravda".