Suez : Jean-Louis Chaussade nommé président du conseil d'administration

Jean-Louis Chaussade Suez LUDOVIC MARIN / AFP
Jean-Louis Chaussade a rejoint Suez en 1978. © LUDOVIC MARIN / AFP
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avec AFP
Suez, numéro deux mondial de gestion de l'eau et des déchets, a choisi Jean-Louis Maussade pour succéder à Gérard Mestrallet, historique président du groupe depuis plus de 20 ans. 

Jean-Louis Chaussade, actuel directeur général de Suez, a été choisi mardi pour prendre la succession de Gérard Mestrallet à la tête du conseil d'administration du groupe de gestion de l'eau et des déchets. Il a été désigné "à l'unanimité" par le conseil d'administration du groupe qui s'est réuni ce mardi et prendra ses fonctions "à compter du 14 mai 2019", indique le groupe dans un communiqué. Jean-Louis Chaussade occupait la direction générale de Suez Environnement (rebaptisé Suez en 2015) depuis 2008. 

Le départ de Gérard Mestrallet, 69 ans, historique président du groupe, signe ainsi la fin d'une ère pour Suez. C'est cet énarque et polytechnicien qui après avoir pris en 1995 la tête de Suez, alors acteur de la finance avec des investissements financiers et industriels, avait décidé de fusionner le groupe avec la Lyonnaise des Eaux deux ans plus tard. Il avait également mené la fusion de Suez avec Gaz de France (GDF) en 2008 et l'introduction en Bourse, dans la foulée, de la nouvelle société Suez Environnement, spécialisée dans l'eau et les déchets.

Le choix de la continuité. La nomination de Jean-Louis Chaussade intervient quelques semaines après celle de Bertrand Camus, actuel patron des régions Afrique, Moyen-Orient, Inde, Asie et Pacifique, pour lui succéder à la direction générale. Le groupe fait donc le choix de la continuité, avec deux dirigeants qui sont en son sein depuis de nombreuses années et y ont occupé de nombreux postes.

Le nouveau tandem va devoir poursuivre la stratégie d'expansion de Suez à l'international, dans un secteur des métiers de l'environnement très porteur, et élaborer dès cette année le plan stratégique du groupe à l'horizon 2030. Le numéro deux mondial, derrière l'autre français Veolia, doit publier mercredi ses résultats annuels pour 2018, qui s'annoncent bons s'ils suivent la tendance observée sur les neuf premiers mois de l'exercice.