STX : Bruno Le Maire espère un accord rapide sur de "nouveaux équilibres"

Le ministre de l'Économie et des Finances a dit espérer trouver un accord avec les autorités italiennes "dans les jours qui viennent".
Le ministre de l'Économie et des Finances a dit espérer trouver un accord avec les autorités italiennes "dans les jours qui viennent". © LOIC VENANCE / AFP
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avec Reuters , modifié à
Le ministre de l'Économie et des Finances a dit espérer trouver un accord avec les autorités italiennes "dans les jours qui viennent".

Le ministre de l'Économie et des Finances Bruno Le Maire a déclaré mercredi espérer qu'un accord sur un "nouvel équilibre" au capital de STX France avec l'actionnaire majoritaire, l'italien Fincantieri, pourra être trouvé dans les jours à venir. "J'ose espérer que, dans les jours qui viennent, nous parviendrons avec les autorités italiennes à nous entendre sur la définition de ce nouvel équilibre", a-t-il dit devant la commission des Affaires économiques de l'Assemblée nationale.

Le nouveau gouvernement, hostile au précédent projet. Bruno Le Maire a rappelé l'hostilité du nouveau gouvernement français au précédent projet qui prévoyait que Fincantieri limite sa participation dans les chantiers de Saint-Nazaire à 48% mais qu'une fondation, jugée trop proche du groupe italien, prenne 6% du capital à ses côtés. "Dans les nouveaux équilibres à définir et que nous allons définir dans les heures qui viennent, les Italiens sont les bienvenus", a dit le ministre français, "la présence de Fincantieri dans le capital de STX France doit permettre de lancer une coopération franco-italienne dans le domaine de la construction navale de grande qualité."

"Un montage à 50-50 entre Français et Italiens". Il a souligné que l'État français conserverait sa minorité de blocage de 33% et que le capital associerait aussi Naval Group (ex-DCNS) et les salariés du groupe, ajoutant : "C'est dans ce cadre que nous définirons les nouveaux équilibres". Le Figaro rapporte mercredi que Naval Group pourrait prendre une participation de 13% et que, "avec un peu d'ingénierie financière, c'est un montage à 50-50 entre Français et Italiens qui, de sources concordantes, a été élaboré".