Sécurité: 16,6 millions d'euros débloqués pour les brigades anticriminalité

Bernard Cazeneuve
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BW avec AFP
Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a annoncé vendredi que 16,6 millions d'euros seraient débloqués dès 2016 pour renforcer "l'armement et les équipements" de protection des forces anticriminalité de la police et de la gendarmerie, "fortement exposées dans la lutte contre la délinquance".

Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a annoncé vendredi que 16,6 millions d'euros seront débloqués dès 2016 pour les brigades anticriminalité, "fortement exposées dans la lutte contre la délinquance". Le budget débloqué servira à renforcer "l'armement et les équipements" de protection des forces anticriminalité de la police et de la gendarmerie.

Renforcement du parc automobile. Près de dix millions seront consacrés au renforcement du parc automobile des pelotons de surveillance et d'intervention de la gendarmerie (PSIG) et des brigades anticriminalité (BAC) de la police. "La police nationale bénéficiera pour ces seules brigades de 340 véhicules supplémentaires et les pelotons de gendarmerie de 150", a précisé le ministre de l'Intérieur lors de la présentation d'un plan BAC-PSIG 2016 à Rouen.

Des armes plus modernes. "Concernant l'armement et les équipements de protection, 6,6 millions d'euros seront dédiés à l'optimisation décisive des équipements PSIG et BAC", a-t-il ajouté. Des armes "plus modernes" (bâton de protection télescopique, pistolet à impulsion électrique, arme longue disposant d'une aide à la visée) seront mises à leur disposition ainsi que des dispositifs de transmissions opérationnelles plus efficaces.

Une meilleur protection. Les unités bénéficieront également d'une protection individuelle et balistique renforcée (protège épaules, protège tibias, gilets porte-plaque balistique, casque pare-balles). "Au cours des dernières années, pour des raisons qui tiennent au fait que les crédits n'ont pas été là, des gilets pare-balles ont vieilli, des voitures sont en obsolescence, des moyens armements collectifs n'ont pas été renouvelés, des moyens numériques n'ont pas été donnés", a déclaré à la presse Bernard Cazeneuve en marge de ce déplacement dans une caserne de gendarmerie et un hôtel de police de Rouen.