Satellites de Galileo : et deux de plus !

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N.M. avec AFP , modifié à
Vendredi, deux nouveaux satellites de Galileo ont été placés en orbite avec succès par un lanceur Soyouz. 

Deux nouveaux satellites destinés au système européen de navigation Galileo ont été placés en orbite "avec succès" vendredi par le lanceur russe Soyouz, a annoncé la société française Arianespace.

Encore 20 satellites à envoyer. Il s'agit du 9ème et du 10ème satellites de la constellation Galileo, qui doit en compter 30 d'ici 2020. "La mission a été parfaitement réussie", a déclaré Stéphane Israël, le PDG d'Arianespace. "Aujourd'hui, c'est un succès pour Galileo", a-t-il dit. Le lanceur Soyouz avait décollé du port spatial de l'Europe à Kourou, en Guyane, le 10 septembre à l'heure prévue, à 23h08 heure locale. 

Tout a fonctionné comme prévu et Fregat, l'étage supérieur de la fusée, a largué les satellites sur leur orbite cible, à une altitude proche de 23.500 km, 3 heures et 48 minutes après la mise à feu du lanceur.

La grosse frayeur d'août 2014. Si l'Agence spatiale européenne et Arianespace peuvent se féliciter de cette nouvelle avancée de Galileo, c'est qu'ils reviennent de loin. En août dernier, un dysfonctionnement technique avait entraîné le mauvais placement de deux satellites. Sat-5 et Sat-6 avaient été déposés sur une orbite ovale de 17.000 km d'altitude alors qu'ils auraient du atterrir sur une orbite circulaire à 22.000 km d'altitude. Depuis, Galileo tente de rattraper son retard. En mars dernier, l'Europe avait réussi le lancement de deux satellites. 

Concurrencer le GPS. Galileo doit permettre à l'Europe d'être indépendant du système américain dominant, le Global Positionning System (GPS) en mettant en place un système de localisation encore plus performant.