Retraite : les futures pensions de réversion pourront "baisser" "pour certains", "augmenter" "pour d'autres", estime Castaner

Christophe Castaner affirme que le gouvernement ne touchera pas aux pensions actuelles.
Christophe Castaner affirme que le gouvernement ne touchera pas aux pensions actuelles. © ALAIN JOCARD / AFP
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Le secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement a expliqué sur LCI que le gouvernement ne "touchera pas" aux pensions des retraités actuels.

Le secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement Christophe Castaner a indiqué jeudi que les pensions de réversion pourraient pour les futurs retraités "baisser" "pour certains", "augmenter" "pour d'autres", dans le cadre de la réforme des retraites.

"En faire un système plus juste". Assurant sur LCI que le gouvernement "ne toucher(a) pas" aux pensions des retraités actuels, il a expliqué que la réforme des retraites, pour "en faire un système plus juste", impliquera que "la pension de réversion (...) sera modifiée".  "Et donc si vous modifiez la base, c'est-à-dire la retraite de chacun pour en faire un système plus juste, plus égal, pour mettre un terme à ces 40 systèmes, qui sont tous différents, qui existent en France et qui génèrent de l'injustice, évidemment la pension de réversion (...) sera modifiée", a-t-il ajouté.

Pour Philippe, il faut "poser sur la table la question" des pensions.Édouard Philippe a estimé mardi que s'il fallait "poser sur la table la question" des pensions de réversion, le gouvernement ne travaillait "en aucune façon" sur des mesures qui viendraient les "amoindrir" ou "les remettre en cause". Le ministre de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire a, lui, dit dimanche "accorder une importance majeure" à ces pensions, soulignant toutefois qu'elles doivent être revues pour être "plus justes et plus efficaces".

"Tout est sur la table" sur la réforme des retraites, estime Buzyn. La ministre des Solidarités et de la Santé Agnès Buzyn avait indiqué mi-juin que "tout est sur la table" dans le cadre de la réforme des retraites, y compris la question des pensions de réversion, même si leur suppression "n'est pas la question", avait-elle assuré. Les inquiétudes autour d'une possible remise en cause ont été alimentées par une question, posée dans un document du Haut-commissariat à la réforme des retraites, puis sous une autre forme sur la plateforme en ligne: "Doit-on maintenir des pensions de réversion?"