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Aurélien Fleurot , modifié à
Une grève de la RATP commence ce lundi, avec un trafic ralenti sur le réseau des bus et des tramways en Île-de-France. Le groupe entame un mouvement social afin de demander un accord pour adapter les conditions de travail des machinistes et dénoncer la pénibilité du métier. La CGT s'est expliquée au micro d'Europe 1.

Une journée de galère s'annonce dans les transports en commun franciliens. La RATP entame ce lundi une grève, qui doit durer jusqu'au mercredi 25 mai. Les bus et les tramways vont tourner au ralenti. Prévoyez en moyenne 3 trams sur 5, 2 bus sur 3 avec l'interruption de certaines lignes. Les métros et RER ne seront toutefois pas impactés.

Pourquoi ce mouvement social ? Les syndicats et la direction n'ont pas réussi à trouver un accord pour adapter les conditions de travail des machinistes à l'ouverture à la concurrence.

Une question de "pénibilité"

"La RATP prend la responsabilité d'anticiper ce casse de nos conditions de travail : réduire les coûts, faire de la productivité. Les agents n'acceptent pas", confie à notre micro Cemil Kaygisiz de la CGT RATP Bus. "C'est déjà l'un des métiers les plus pénibles au niveau de la RATP. Et donc, en faisant cela, ils vont ajouter de la pénibilité." 

Pour rappel, la RATP "mobilise l’ensemble de ses canaux de diffusion afin de donner, en temps réel, l’information la plus précise possible aux voyageurs", peut-on lire dans un communiqué.