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Discussions entre PSA et Fiat Chrysler : les enjeux d'une éventuelle fusion

Laetitia Drevet . 1 min

Une fusion permettrait notamment à Fiat-Chrysler de se positionner sur le marché de l'électrique, explique Flavien Neuvy, directeur de l'observatoire Cetelem de l'automobile, au micro d'Europe 1. 

Fiat Chrysler et PSA parlent mariage. Quelques mois après sa fusion avortée avec Renault , le constructeur automobile italo-américain Fiat Chrysler discute d'un rapprochement avec l'autre grand groupe français du secteur , a indiqué mardi une source proche du dossier. Flavien Neuvy, directeur de l'observatoire Cetelem de l'automobile, détaille au micro d'Europe 1 les motivations et les implications d'une éventuelle union.

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L'annonce intervient dans un contexte particulier pour le secteur automobile. "Les temps changent : on a eu 10 ans de croissance très forte au niveau mondial. Là, les ventes baissent pour première fois depuis une décennie. Elles ne s'effondrent pas, mais c'est quand même un retournement de tendance", analyse Flavien Neuvy. PSA vise notamment le marché américain, déjà conquis dans les années 1980. "Cette opération permettrait de créer le 4ème groupe mondial d’automobile, capable de faire face aux nouveaux défis de mobilité", commente Bercy, d'après des informations Europe 1. 

Marché de l'électrique 

Car les règles du marché de l'automobile évoluent. "Les objectifs fixés en matière de réduction des émissions de CO2 à l'horizon 2030 font que soit les constructeurs doivent être capables de faire de l'électrique, soit ils subiront des amendes considérables", poursuit-il. Fiat-Chrysler ne possédant pas encore la technologie électrique, une union avec PSA (qui la détient déjà) lui permettrait de se positionner sur ce marché d'avenir. 

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L'Etat suit les discussions "avec attention"

L'Etat français sera "particulièrement vigilant" sur l'emploi, la gouvernance et l'empreinte industrielle de l'ensemble que pourrait créer un rapprochement entre les constructeurs automobiles PSA et Fiat Chrysler, a réagi mercredi le ministère de l'Économie et des Finances. L'Etat, actionnaire à environ 12% de PSA via Bpifrance, "suit avec attention et ouverture les discussions engagées" entre les deux groupes, qui consacrent "le redressement de PSA avec le soutien de l'Etat".