"Panama Papers" : Patrick Drahi dément toute évasion fiscale via le Panama

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L'homme d'affaires, propriétaire du groupe de médias et télécoms Altice, est mis en cause dans l'affaire des "Panama Papers".

Patrick Drahi dément. Mis en cause, comme de nombreux autres dirigeants économiques et industriels, dans l'enquête "Panama Papers", le principal propriétaire du groupe de médias et télécoms Altice assure lundi n'avoir jamais utilisé une société panaméenne à des fins d'évasion fiscale.

Le groupe Altice (maison mère de SFR) reconnaît avoir eu recours à une société enregistrée au Panama mais "dans des conditions parfaitement légales" et "sans aucune incidence fiscale", insiste-il dans un communiqué publié lundi en menaçant de poursuites toute association de son patron "avec des situations frauduleuses" dans cette enquête.

262 filiales et participations dans le monde. Altice "a recouru à une société panaméenne, entre novembre 2008 et décembre 2010, dans laquelle ni M. Patrick Drahi ni le groupe Altice n'ont jamais détenu, directement ou indirectement, de participation", souligne le communiqué. Cette société panaméenne "a été utilisée sur des opérations accessoires pour des raisons de stricte confidentialité et dans des conditions parfaitement légales, sans aucune incidence fiscale, et a fortiori étrangères, de près ou de loin, à toute fin d'évasion, de dissimulation, ou d'optimisation fiscale", poursuit-il.

Le groupe international Altice compte 262 filiales et participations dans le monde. Certaines sont enregistrées aux Pays-Bas comme Altice NV, qui regroupe les actifs du groupe dans les télécoms, et d'autres au Luxembourg. Patrick Drahi est lui un résident fiscal suisse.