MDoloris, l’application qui mesure la douleur

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Yann Hamon , modifié à
Avec ses Trophées de l’Avenir, Europe 1 récompense chaque année des entreprises, des associations ou des collectivités locales pour leur audace, leur innovation et leur côté visionnaire. En lice pour le Trophée de la Santé, en partenariat avec Arthrtitis-Clarins, MDoloris commercialise une solution innovante pour mesurer la douleur ressentie par des patients qui ne peuvent pas la verbaliser. 

MDoloris est une start-up française qui a vu le jour en juin 2010 à Lille. Trente-trois années de recherches académiques menées par l’Inserm ont permis d’aboutir au développement de cette application totalement novatrice dont l’objectif est de mesurer la douleur et le confort de patients, qu’ils soient conscients ou non. 

Mesurer la douleur de patients souffrants de troubles cognitifs 

La technologie utilisée par MDoloris "s’appuie sur un signal physiologique, c’est-à-dire un signal cardiographique (ECG), récupéré par des électrodes placées sur le thorax du patient. Le moniteur analyse et gère un indice de douleur biologique qui permet de localiser la douleur et d’affirmer si le patient souffre ou non", détaille Fabien Pagniez, son président et fondateur.  

MDoloris est principalement utilisée au bloc opératoire dans les hôpitaux et les cliniques par les anesthésistes et par les réanimateurs. Une technologie qui permet aussi de mesurer la douleur ressentie par des patients atteints de trouble cognitifs, comme la maladie d’Alzheimer ou les personnes en fin de vie, en incapacité de communiquer. Une véritable avancée dans la prise en charge de la souffrance des malades. 

MDoloris, une technologie qui a fait ses preuves 

Avec plus de 4.000 moniteurs MDoloris répartis dans plus de 76 pays à travers le monde et plus de 200 publications internationales qui attestent de sa fiabilité, MDoloris tente d’aller plus loin en proposant une nouvelle technologie basée sur un textile intelligent. Celle-ci permettra d’obtenir, en temps réel, le niveau de confort du patient. Les données seront accessibles sur smartphone, où que l’on soit dans le monde dès lors que l’on dispose d’un accès à internet. Une solution que Fabien Pagniez espère pouvoir commercialiser dès l’été 2023.