L'Union européenne inflige une amende record de 2,42 milliards d'euros à Google, qui se dit en "désaccord"

Il est reproché à Google d'avoir abusé de sa position dominante dans la recherche en ligne pour favoriser son comparateur de prix. Le géant américain est en "désaccord" avec cette sanction.
Il est reproché à Google d'avoir abusé de sa position dominante dans la recherche en ligne pour favoriser son comparateur de prix. Le géant américain est en "désaccord" avec cette sanction. © LOIC VENANCE / AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
Il est reproché à Google d'avoir abusé de sa position dominante dans la recherche en ligne pour favoriser son comparateur de prix. Le géant américain est en "désaccord" avec cette sanction.

La Commission européenne a infligé mardi une amende record de 2,42 milliards d'euros à Google pour avoir abusé de sa position dominante dans la recherche en ligne afin de favoriser son comparateur de prix "Google Shopping". Dans un cas d'abus de position dominante, l'amende la plus importante jamais prononcée par Bruxelles s'élevait jusqu'alors à 1,06 milliard d'euros, contre le géant américain des puces informatiques Intel, et remontait à 2009.

"Google a abusé de sa positions dominante." "Google a abusé de sa position dominante sur le marché des moteurs de recherche en favorisant son propre service de comparaison de prix dans ses résultats de recherche et en rétrogradant ceux de ses concurrents", a déclaré la Commissaire européenne à la Concurrence, Margrethe Vestager, citée dans un communiqué.

"Ce que Google a fait est illégal au regard des règles de concurrence de l'UE. Elle a empêché les autres sociétés de livrer concurrence sur la base de leurs mérites et d'innover. Et surtout, elle a empêché les consommateurs européens de bénéficier d'un réel choix de services et de tirer pleinement profit de l'innovation", a-t-elle ajouté.

Appel envisagé. Google a fait part mardi de son "désaccord respectueux" après cette décision, et "envisage un appel" devant la Cour de justice européenne. "Nous sommes respectueusement en désaccord avec les conclusions annoncées aujourd'hui. Nous allons étudier la décision de la Commission en détail et nous envisageons un appel", a annoncé le géant américain dans un communiqué.