Hermès répond à Jane Birkin et promet des sanctions en cas de manquement dans les élevages

Un sac "Birkin" d'Hermès en peau de crocodile vendu aux enchères à New York en 2007.
Un sac "Birkin" d'Hermès en peau de crocodile vendu aux enchères à New York en 2007. © AFP
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M.D avec AFP , modifié à
La maison de luxe Hermès a promis mercredi des sanctions en cas de "manquement avéré" dans les élevages de crocodiles ou d'alligators, en réponse au cri d'alerte de Jane Birkin. 

La réponse n'a pas tardé. Interpellé la veille par l'actrice Jane Birkin, Hermès a promis mercredi des sanctions en cas de "manquement avéré" dans les élevages de crocodiles et d'alligators dont la maison de luxe est partenaire. 

Le cri d'alerte de Jane Birkin. La chanteuse et actrice dénonçait mardi "les pratiques cruelles réservées aux crocodiles au cours de leur abattage pour la production des sacs Hermès portant (son) nom". Ce sac mythique, lancé en 1984, est l'un des plus chers au monde. 

Des images tournées par PETA. Jane Birkin réagissait à des images tournées par l'organisation de défense des animaux PETA dans un élevage de crocodiles au Zimbabwe qui, selon l'organisation fournit des peaux à Hermès pour ses sacs et dans un élevage d'alligators au Texas, dont les peaux sont utilisées pour ses bracelets-montres. PETA y dénonçait les conditions de vie de ces animaux et des "sévices scandaleux" lors de leur abattage au Texas.

Une enquête dans la ferme du Texas. Suite au cri d'alerte de Jane Birkin, la maison de luxe a réagi dans un communiqué : "Hermès respecte et partage son émotion et a aussi été choqué par les images récemment diffusées". Une enquête est en ce moment en cours dans la ferme du Texas, annonce la marque. "Tout manquement avéré sera corrigé et sanctionné", ajoute-t-elle, soulignant que cette ferme partenaire "ne lui appartient pas et que les peaux qu'elle fournit ne sont pas utilisées pour la fabrication des sacs Birkin".