Grève SNCF : 1 TGV Atlantique sur 3 annulé samedi et dimanche, 1 sur 10 vendredi

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Une grève aura lieu sur le TGV Atlantique, en cette fin de semaine. © Thomas SAMSON / AFP
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avec AFP , modifié à
Un préavis de grève a été déposé par trois syndicats de la SNCF, jeudi. De nombreux TGV seront annulés en cette fin de semaine sur l'axe Atlantique, dans l'ouest de la France. Le plus gros des perturbations aura lieu samedi et dimanche.

Un TGV Atlantique sur trois sera annulé samedi et dimanche, et un sur dix annulé vendredi, en raison d'un appel à la grève lancé par trois syndicats, a annoncé jeudi la SNCF dans un communiqué. L'appel à la grève commun de la CGT-Cheminots, de SUD-Rail et de la CFDT-Cheminots va toucher la circulation des TGV Inoui et Ouigo de l'axe TGV Atlantique, a précisé la SNCF dans un communiqué. Cet appel court de vendredi midi à lundi midi.

"Chaque client concerné est contacté" 

Des négociations avec les syndicats sur les rémunérations et conditions de travail "ont été menées depuis plusieurs jours" et "n'ont pas pu trouver une issue favorable à ce stade", a indiqué la direction. "En conséquence, l'offre de transport sera réduite ce week-end sur les TGV Inoui et Ouigo de et vers la Bretagne, les Pays de la Loire, le Centre-Val de Loire, la Nouvelle Aquitaine et l'Occitanie", a-t-elle détaillé. "Chaque client concerné est contacté afin de l'informer sur la circulation de son train", a souligné la direction.

Les voyageurs pourront "se faire rembourser ou échanger" leur billet "pour une autre date et ce sans frais", a ajouté la SNCF, qui invite ceux "qui le peuvent ou qui n'ont pas encore réservé à reporter leur voyage".

Un "mécontentement grandissant" au sein de l'entreprise

Dans un tract commun, les syndicats CGT-Cheminots, SUD-Rail et CFDT-Cheminots expliquent que "depuis des semaines", ils "ne cessent d'interpeller la direction sur le mécontentement grandissant" des conducteurs de trains de l'axe TGV Atlantique. Ces organisations dénoncent "la désorganisation de cet établissement" et des journées de travail "notoirement dégradées, résultant notamment de la gestion calamiteuse de la crise côté entreprise".

Les journées de travail sont "toujours plus longues", tandis que les "conditions de vie et de travail se détériorent de jour en jour", avec "une baisse de la rémunération moyenne", dénoncent les syndicats, qui protestent aussi contre "la baisse de l'effectif", qui entraîne des "refus de congés". "La coupe est pleine", s'insurgent-ils, en revendiquant "le maintien du nombre de lignes".