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Le PDG de LVMH assure qu’il a à cœur de faire rayonner la France dans le monde, mais aussi de faire en sorte que les choses aillent mieux à l’intérieur de nos frontières. Bernard Arnault a mis en avant les emplois créés, les impôts acquittés mais aussi la création de la Fondation Louis Vuitton.
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En avalant bientôt Tiffany, le géant américain de la joaillerie, LVMH va réaliser sa 67ème acquisition sous la présidence de Bernard Arnault. Et l’homme d’affaires ne compte pas s’arrêter là. "Il faut toujours essayer de progresser. C'est ma devise dans les entreprises et chez LVMH en particulier", a-t-il expliqué lors d’une interview exclusive accordée à Europe 1 mardi matin. D’autant, a assuré Bernard Arnault, qu’il conserve comme préoccupation de faire profiter la France de sa réussite.

"Ce dont on est très fiers, en particulier en France, c’est de construire tout cela à partir du savoir-faire français", a assuré le patron de LVMH. "Nous sommes les premiers à embaucher en France, dans nos ateliers. On a encore ouvert récemment un atelier Vuitton, on va en ouvrir un autre au début de l'année prochaine en France. Et nous créons 13.000 à 14.000 emplois par an", a-t-il insisté.

"Attachés à rendre à nos clients, à nos actionnaires, à nos salariés, à nos artisans, à nos artistes"

Et ce qui est bon pour LVMH est aussi bon pour les caisses de l’Etat, à l’entendre. "Nous sommes de très bons citoyens, puisque le groupe LVMH est le premier contributeur à l'impôt sur les sociétés en France, de très loin. Nous en sommes fiers", a affirmé Bernard Arnault. "Même si on n'a pas toujours la reconnaissance voulue, mais c'est un autre débat."

Et c’est toujours cette touche française que LVMH veut mettre en avant. "Une des missions du groupe, c’est de développer sur la planète le savoir-vivre et le savoir-faire à la française. C'est ce que l'on fait et c’est ce qui explique notre succès", a souligné Bernard Arnault. "C’est pour ça aussi que devant ce succès international, nous sommes attachés à rendre à nos clients, à nos actionnaires, à nos salariés, à nos artisans, à nos artistes, ceux qui nous ont permis de construire au niveau où on est aujourd’hui. C'est ce qui explique par exemple la motivation de créer la fondation Louis Vuitton", a-t-il conclu.