EXCLU EUROPE 1 - Les prix de l'immobilier toujours en hausse au troisième trimestre

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François Geffrier, édité par Thibaud Le Meneec , modifié à
Selon les chiffres du réseau Guy Hoquet pour le troisième trimestre 2018 qu'Europe 1 dévoile lundi, les prix ont gonflé de près de 6% par rapport à la même période l'an dernier.

Après une année 2017 exceptionnelle, 2018 devait être une année d'accalmie sur le marché de l'immobilier. "Il n'en est rien, tant dans les volumes qui augmentent encore que dans le prix qui continuent à grimper", explique à Europe 1 Fabrice Abraham, le patron du réseau Guy Hoquet, dont les chiffres de ventes pour le troisième trimestre montrent un secteur toujours vigoureux.

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Nantes et Lyon en locomotives. Sur les mois de juillet, août, septembre, les ventes ont enregistré un bond de 5,8% par rapport à la même période, l'an dernier. "Nantes n'a pas encore fini son augmentation, comme Lyon. Il y a de nombreuses villes en France où il est bon d'acheter", détaille Fabrice Abraham.

Entendu sur europe1 :
Puisque la demande est supérieure à l'offre, les prix ne peuvent pas baisser en France

Il est bon d'acheter et relativement facile vu les taux d’intérêt, toujours très faibles. "Notre marché est sous perfusion permanente de ces taux extrêmement bas", décrit Fabrice Abraham, qui n'attribue pas à ce dynamisme à la politique du logement et "encore moins à la fiscalité [car] la fiscalité immobilière en France est l'une des plus chères, si ce n'est la plus chère au monde".

Une demande toujours supérieure à l'offre. Et si les prix augmentent (en moyenne 2,4% de hausse sur un an), c’est parce que la pénurie de logements demeure. Particulièrement à Paris, où les prix grimpent de 6% pour atteindre 9.464 euros le mètre carré contre 2.507 euros en moyenne en France. "Il y a une pénurie de biens à vendre et en même temps la demande est extrêmement forte donc puisque la demande est supérieure à l'offre, les prix ne peuvent pas baisser en France", confirme Fabrice Abraham. Conséquences de ces hausses de prix, le délai de réflexion avant un achat s’allonge : c’est 86 jours désormais, en moyenne.