Émeutes: «au moins 20 millions d'euros» de dégâts pour les transports publics en Ile-de-France

Bus - Brulé
Au total, 39 bus ont été brûlés, partout en Ile-de-France depuis le début des émeutes. © MUSTAFA YALCIN / ANADOLU AGENCY / ANADOLU AGENCY VIA AFP
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avec AFP / Crédit photo : MUSTAFA YALCIN / ANADOLU AGENCY / ANADOLU AGENCY VIA AFP
Alors que la France est touchée par d'importantes violences urbaines après la mort de jeune Nahel, tué par un policier après un refus d'obtempérer, l'Ile-de-France Mobilités, autorité régionale des transports, a publié une première estimation des dégradations. Selon elle, "au moins 20 millions d'euros des dégâts" ont été causé par les émeutes.

Les émeutes après la mort de jeune Nahel ont causé "au moins 20 millions d'euros de dégâts" pour les transports publics en Ile-de-France, selon une première estimation, publiée lundi, d'Ile-de-France Mobilités (IDFM), autorité régionale des transports. Dans cette somme, il faut compter "les bus brûlés, un tramway brûlé, deux tramways endommagés et les mobiliers urbains qui ont été cassés", a précisé IDFM à l'AFP, confirmant une information du Parisien.

39 bus brûlés en Ile-de-France

Au total, 39 bus ont été brûlés, partout en Ile-de-France depuis le début des émeutes, notamment 12 bus dans le dépôt RATP d'Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) et 14 bus dans le dépôt de la société ProCars à Provins (Seine-et-Marne), a détaillé IDFM. Il faut compter environ 350.000 euros pour un bus, selon l'autorité régionale des transports. IDFM a rappelé la reconduction lundi soir de l'arrêt dès 21H00 de la circulation des bus et tramways, mis en place depuis plusieurs jours, soulignant que "hormis le dépôt d'Aubervilliers, les dégâts ont été fortement limités depuis la mise en place de cet arrêté".

Ainsi les transports de surface d'Ile-de-France, c'est-à-dire les bus et tramways, retourneront à nouveau au dépôt lundi au plus tard à 21H00, "pour préserver la sécurité des agents et voyageurs", même si l'intensité des émeutes a nettement diminué, avait indiqué IDFM à la mi-journée. "Cette mesure est renouvelée pour préserver la sécurité des agents et voyageurs", a expliqué l'autorité régionale, qui avait invité "les voyageurs à anticiper leurs déplacements". Des émeutes nocturnes ont éclaté le 27 juin, jour de la mort de Nahel, un adolescent de 17 ans tué d'un tir à bout portant par un motard de la police, lors d'un contrôle routier à Nanterre (ouest de Paris).