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C. Bl , modifié à
Antoine Frérot, le PDG de Veolia, a salué vendredi sur Europe 1 l'accord de la Cop21 qui doit être signé à New York et appelle sa mise en application par les entreprises.
INTERVIEW

Plus de 16 pays doivent signer vendredi à New York l'accord élaboré à Paris pour ralentir le réchauffement de la planète. Un texte dont Antoine Frérot, PDG de Veolia attend beaucoup. "Cet accord politique est très important pour ceux qui cherchent à protéger l'environnement et à traiter les pollutions. Les émissions de gaz à effet de serre se sont des pollutions dangereuses, difficiles à traiter. Pour pouvoir les traiter, au niveau technique, pour trouver l'équation économique, il faut un cadre", plaide le patron de l'entreprise spécialisée notamment dans le traitement des déchets. 

Un "rôle à jouer" pour les entreprises. Pour lui, l'accord de Paris est un palier. "C'est une première étape, le "quoi faire". Maintenant, il va falloir déterminer le "comment", et là les entreprises vont pouvoir jouer un rôle", explique-t-il. Antoine Frérot le reconnaît, son entreprise de 180.000 salariés dans le monde pollue. "Nous utilisons de l'énergie et nous émettons des gaz à effet de serre", admet-il. Mais le chef d'entreprise qui explique vouloir diminuer par deux les émissions de Veolia chaque année plaide pour davantage de mesures contre la pollution.

Donner un prix au carbone. Il souhaite notamment qu'un prix soit donné au carbone et que les plus pollueurs paient donc davantage. "Il y a eu des tentatives avec les quotas d'émissions et le marché des quotas mais ça a été un échec en Europe. Aujourd'hui polluer ne coûte presque rien. Ca ne permet pas de justifier des investissements de dépollution. Il faut que polluer coûte plus cher que dépolluer", réclame-t-il.