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Budget 2019 : l'Assemblée nationale rétablit la taxation du Loto du patrimoine

Europe1 .fr avec AFP - Mis à jour le . 1 min
Pilotée par l'animateur Stéphane Bern, l'opération "Loto du patrimoine" vise à financer la rénovation de monuments en France à travers un jeu de grattage et un loto.
Pilotée par l'animateur Stéphane Bern, l'opération "Loto du patrimoine" vise à financer la rénovation de monuments en France à travers un jeu de grattage et un loto. © FRANCOIS GUILLOT / AFP

Finalement et contrairement à ce qu'avait édicté un article voté par le Sénat, ce loto sera bien taxé par l'État, tout comme les autres loteries de la Française des jeux. 


L'Assemblée nationale a rétabli, dans la nuit de lundi à mardi, concernant le Loto du patrimoine, la taxation que l'Etat prélève habituellement sur les jeux de loteries de la Française des jeux, au grand dam de certains élus d'opposition.

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Un article du Sénat supprimé. L'amendement de la commission des finances, qui a reçu un avis favorable du gouvernement, a supprimé en nouvelle lecture un article du Sénat qui exonérait les jeux en faveur du patrimoine de la CSG, de la TVA et autres taxes. Cette exonération totale est "une première pour un jeu de hasard qui me semble assez gênante", a jugé le rapporteur général du Budget Joël Giraud (LREM).

Quatorze millions d'euros de taxes. Pilotée par l'animateur Stéphane Bern, l'opération "Loto du patrimoine" vise à financer la rénovation de monuments en France à travers un jeu de grattage et un loto. L'annonce que l'État prélèverait 14 millions de taxes sur les 200 millions de recettes escomptées (l'essentiel allant aux gagnants et 20 millions à la Fondation du patrimoine) avait provoqué un début de polémique. Pour l'éteindre, le gouvernement avait décidé de débloquer 21 millions supplémentaires en faveur du patrimoine. 

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"Les Français trompés", selon un député LR. L'article introduit par le Sénat "permettrait d'aider de façon plus conséquente le patrimoine français", a estimé Emmanuelle Ménard (app. RN, ex-FN) en réclamant en vain son maintien. "Je crains que nos châteaux, abbayes et autres trésors français n'aient plus qu'à attendre des jours meilleurs", a-t-elle ajouté. Gilles Lurton (LR), qui avait mis un coup de projecteur sur cette taxation de l'État en première lecture, a estimé que la suppression de cette article revenait à "trompe(r) les Français".