Pionnier dans le secteur de la banque en ligne, le néerlandais ING Direct a décidé d'arrêter ses activités en France. Les clients ont deux choix : devenir client de l'opérateur qui récupèrera les activités d'ING ou bien devenir client d'une autre banque. Mais les modalités de transferts de compte sont encore floues.
C'était le premier acteur à avoir investi le marché de la banque en ligne. ING Direct a décidé d'arrêter ses activités en France. Après 20 ans de présence, le néerlandais laisse un million de clients dans l'expectative.
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Les clients de la banque néerlandaise auront deux choix : devenir client du nouvel opérateur qui rachètera ING. Deux banques sont en lice : Le Crédit Mutuel et la Société Générale. Ou alors transférer leur argent dans une nouvelle banque de leur choix, mais pour le moment, aucune information sur les modalités de transfert n'a été communiquée aux clients d'ING. Contactée par Europe 1, la banque indique seulement que "des discussions étant en cours avec d'autres établissements financiers, nous ne pouvons donner plus de précisions à ce stade".
ING entretient un flou artistique autour de la fermeture des comptes
Le flou entretenu par ING Direct est loin de satisfaire Michel Guyot, le président de l'association France conso banque. "Ce qu'on leur reproche, c'est de ne pas avoir assez communiqué sur la façon dont ça se ferait, d'avoir laissé en suspens la question du coût des transferts de compte, d'essayer de se débarrasser des petits comptes et ça, ça nous paraît contrevenir gravement au fait que la banque est perçue par les concitoyens comme étant un service public", a-t-il expliqué au micro d'Europe 1.
La banque a toutefois précisé que les comptes-titres et les plans d'épargne en actions pourraient être transférés sans frais. ING ne va conserver en France que sa branche à destination des grandes entreprises.