Ascoval : l'État et British Steel ont débloqué des fonds, la reprise "se fera"

La reprise d'Ascoval par British Steel sera bien effective, assure Bruno Le Maire.
La reprise d'Ascoval par British Steel sera bien effective, assure Bruno Le Maire. © FRANCOIS LO PRESTI / AFP
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avec AFP , modifié à
Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a indiqué mercredi que la reprise d'Ascoval par British Steel aurait bien lieu, car le repreneur et l'État ont bien débloqué les fonds promis.

Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a assuré mercredi que la reprise d'Ascoval par British Steel aurait bien lieu, l'Etat et le groupe britannique ayant selon lui débloqué des fonds promis dans le dossier de l'aciérie en difficulté. "British Steel tiendra ses engagements, l'État français tiendra ses engagements vis à vis d'Ascoval, et la reprise d'Ascoval par British Steel se fera", a déclaré Bruno Le Maire lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale.

Bruno Le Maire a indiqué qu'il avait "décidé aujourd'hui (mercredi, NDLR) le déblocage des 15 millions d'euros de prêt pour Ascoval" et que "British Steel a débloqué aujourd'hui les 5 millions d'euros qu'il s'était engagé à débloquer également". "Je peux vous garantir que chaque jour, avec vous, avec les élus locaux, avec les représentants syndicaux, nous suivrons attentivement l'aciérie d'Ascoval pour lui permettre de se redresser", a poursuivi le ministre.

Le Maire veut "rassurer les salariés"

Bruno Le Maire a souhaité "rassurer les salariés d'Ascoval qui ont connu cinq années difficiles" ainsi que "les représentants syndicaux (…) les clients d'Ascoval (…) les élus locaux". Le sidérurgiste britannique British Steel avait annoncé mardi mener des discussions afin d'obtenir un soutien financier, la presse britannique évoquant même le risque d'une faillite, tout en promettant de mener à bien la reprise de l'aciériste Ascoval.

Dans le contexte de la campagne des élections européennes, Bruno Le Maire a affirmé que "la sortie de l'Union européenne est une impasse industrielle, économique et politique" et que "rester dans l'Union européenne, c'est la meilleure protection pour l'industrie française".