A l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle, "le terminal 4 sera extrêmement moderne et très attirant"

Serge Gzrybowski, Groupe ADP, Europe 1, 1280 1:40
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Grégoire Duhourcau
Mardi débute la concertation publique concernant le futur terminal 4 de l'aéroport du nord de Paris. A cette occasion, Serge Gzrybowski, directeur de l’immobilier du Groupe ADP, a expliqué à Matthieu Noël sur Europe 1, que ce T4 "ne ressemblera à rien de connu aujourd'hui".
INTERVIEW

"Un choc des mondes." Voilà à quoi il faut s'attendre avec le nouveau terminal 4 de l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle, dont le premier bâtiment devrait être livré en 2028, comparativement à ceux qui existent déjà, selon Serge Gzrybowski, directeur de l’immobilier du Groupe ADP. "C’est un terminal qui sera extrêmement moderne et qui ne ressemblera à rien de connu aujourd’hui. (...) Ce sera un terminal très attirant", promet-il au micro de Matthieu Noël sur Europe 1, mardi.

La promesse d'un "smart aéroport, très connecté, très lisible, très convivial". Le souhait du Groupe ADP pour ce terminal 4 est de faire mieux que ce qui existe déjà. "Nous souhaitons travailler en étroite liaison avec un grand nombre de start-up pour permettre de définir quelque chose que l’on appelle le smart aéroport, très connecté, très lisible, très convivial pour une expérience passager, une expérience client unique."

Le T4 permettra par ailleurs à l'aéroport francilien d'accueillir 450 vols supplémentaires par jour. Cet agrandissement représente "une ardente nécessité", explique Serge Gzrybowski, car il se fait "en accompagnement du développement du trafic aérien dont il est prévu qu’il double d’ici 2037", date à laquelle le T4 de l'aéroport du nord de Paris devrait atteindre son "plein fonctionnement". 

>> De 5h à 7h, c’est “Debout les copains” avec Matthieu Noël sur Europe 1. Retrouvez le replay de l'émission ici

"Le Groupe ADP se soumet volontairement à une concertation qui n’était pas obligatoire." Mais, "un aéroport ne peut pas se faire contre son environnement et son territoire". C'est la raison pour laquelle le Groupe ADP ouvre une concertation publique ce mardi, pour trois mois. L'objectif est de recueillir l'opinion de la population de 480 communes aux alentours de Roissy : "Le Groupe ADP se soumet volontairement à une concertation qui n’était pas obligatoire."

Cette concertation prévoit "une série de dix réunions publiques, de quatre ateliers spécifiques avec l'appui des administrations publiques concernées". A l'issue des trois mois de concertation, les "quatre garants qui ont été désignés par la Commission nationale du débat public remettront leur rapport".