Vincent Peillon tente de rassurer les enseignants...

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www.boursier.com , modifié à
Il rencontre les syndicats cet après-midi...

Face à la montée de la grogne des professeurs des écoles, le ministre de l'Education nationale, Vincent Peillon qui rencontre les syndicats ce lundi après-midi, a tenté de rassurer et de justifier ses choix. "Ce gouvernement (...) pour la première fois, fait du primaire sa priorité absolue, sa priorité financière. Je viens de présenter une loi de programmation qui sanctuarise les moyens de l'Education nationale pour cinq ans (...) car nous sommes le pays de l'OCDE qui accorde le moins au primaire", a-t-il martelé ce matin sur le plateau de I-Télé. Vers une revalorisation du salaire des professeurs ? Alors que les personnels de l'Education nationale sont appelés à une nouvelle journée de mobilisation le 12 février prochain pour une amélioration des conditions de travail et de rémunération, le ministre a estimé que la situation des professeurs des écoles est "actuellement injuste". Pour rectifier le tir, 'Le Monde' daté de mardi croit savoir qu'une prime annuelle de 400 euros pourrait leur être versée. "Le ministère de l'Education nationale a des mesures catégorielles (...) J'ai indiqué aux syndicats que je souhaite que, pour les années qui viennent, la priorité aille aux catégories C (...) et aux professeurs des écoles et que, l'essentiel des moyens aille à cette revalorisation", a-t-il simplement indiqué. Justification de la réforme des rythmes scolaires Les syndicats appellent aussi à revenir sur la réforme des rythmes scolaires, qui prévoit le rétablissement de la semaine de quatre jours et demi. "Contrairement à ce qui est annoncé par le ministre, dans le premier degré,va dégrader les conditions d'apprentissage des élèves et de travail des personnels (alourdissement de la charge de travail, multiplication des missions, souffrance au travail encore accrue...)", estime la CGT dans un communiqué. "144 jours de cours par an et des années surchargées (...) l'académie de médecine elle-même dit: 'c'est épouvantable'", a rétorqué Vincent Peillon. Quant au coût qu'engendrera cette réforme, le ministre a rappelé qu'un fonds de 250 millions d'euros à destination des collectivités sera crée afin de les accompagner dans la mise en oeuvre de cette réforme.