Verdir sa maison

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Difficile en tant que citoyen(ne) de rester insensible au développement durable et à la nécessité de protéger la planète. Economiser les ressources naturelles consiste à utiliser moins d’énergies fossiles et à limiter les émissions de gaz à effet de serre.

Difficile en tant que citoyen(ne) de rester insensible au développement durable et à la nécessité de protéger la planète. Economiser les ressources naturelles consiste à utiliser moins d’énergies fossiles et à limiter les émissions de gaz à effet de serre.

 

 

 

 

 

 

 

 

Concrètement, cette attitude éco responsable passe par une meilleure isolation de sa maison pour chauffer mieux et moins. Cette équation n’est pourtant pas simple pour des constructions anciennes dont l’orientation par rapport au soleil ou les matériaux de n’ont pas été choisis pour leurs vertus environnementales. Voici un mode d’emploi simple pour « verdir » sa maison.

 

 

 

 

Faire d’abord un « DPE » !

 

Avant de vous lancer tête baissée dans les travaux, faites d’abord réaliser par un diagnostiqueur ou un bureau d’étude thermique un Diagnostic de Performance Energétique (DPE). Cette « photo » de votre maison permettra de mesurer sa qualité thermique.

 

Les résultats obtenus sont classés par étiquettes de couleur allant de la lettre « A » (la meilleure) à la lettre « G » (la pire). A partir de « D », les professionnels qualifient la maison de « passoire thermique ». Autrement dit, elle s’apparente à un vrai gouffre financier pour se chauffer. L’argent qui sert à chauffer la maison s’envole en fumée par le toit, les murs et les fenêtres.

 

Coût d’un DPE : de cinq cents à un millier d’euros. Cette étude est un investissement pour l’avenir. Ces enseignements seront précieux pour savoir par la suite où agir pour réaliser de substantielles économies de charges.

 

Renseignez vous auprès de l’ADEME, d’EDF ou de GDF-Suez.

 

 

 

 

Par où commencer ?

 

Contrairement à une idée reçue, il ne faut pas commencer bille en tête par changer toutes les fenêtres de sa maison, histoire de faire baisser sa facture de gaz, d’électricité ou de fioul. Contre toute attente, il est avant tout conseillé d’isoler les combles, les murs ou encore de changer de chaudière.

 

Savez-vous que quelques « premiers » travaux bien ciblés d’une valeur proche de 2.000 euros peuvent faire chuter la consommation de 30% et faire gagner deux classes d’étiquette à son logement !

 

Bien sûr pour l’isolation complète et efficace d’une passoire thermique, le coût des travaux se chiffrera à plusieurs milliers d’euros. Il ne faudra pas faire l’impasse sur l’isolation des combles, des murs, soit par l’extérieur ou l’intérieur. Dans le premier cas, il s’agira de reconstruire une façade en doublant les murs de plaques de polystyrène formant une nouvelle enveloppe recouverte d’enduit. Coût de l’opération : 110 euros/m², hors échafaudage.

 

A savoir : cette opération n’est possible que les maisons récentes de moins de 20 ans et en parpaings.

 

 

Dans le second cas, l’isolation par l’intérieur n’est pas plus simple. Elle oblige à casser des murs dans la maison pour les épaissir d’un nouvel isolant, à repenser la plomberie et l’électricité et une fois les travaux réalisés à refaire la décoration.

 

Ce n’est pas fini ! Une fois la maison étanche, le système de chauffage (pompe à chaleur, chaudières à condensation, etc.) doit être revisité et modifié. Il faut choisir un appareil neuf, économe en énergie et surtout adapté au volume à chauffer. L’utilisation de l’énergie renouvelable peut passer par l’installation de panneaux solaires sur les toits ou dans le jardin. Mais leur investissement n’est pas neutre, et il faudra du temps pour qu’ils soient rentables.

 

 

 

 

Comment financer ?

 

L’Eco PTZ : Lancé le 1er avril 2009, l’Eco Prêt à Taux Zéro est un crédit gratuit d’un montant allant de 20 000 à 30 000 euros. Il finance des « bouquets de travaux » destinés à réaliser des économies d’énergie (isolation, changement de système de chauffage, etc.).

 

Accordé par les banques, il finance des travaux spécifiques portant sur deux ou trois des cibles prioritaires : l’isolation thermique (combles, fenêtres, murs ou toits); l’installation d’un système de chauffage ou la production d’eau chaude utilisant une énergie renouvelable.

 

Remboursable sur dix ou quinze ans, ce prêt est distribué à tous les propriétaires (occupants et bailleurs) d’un logement construit avant 1990. Il est accessible sans condition de ressources. L’Eco-PTZ est utile aux propriétaires de biens anciens qui dans la foulée de leur acquisition engagent des travaux de rénovation thermique. Le tout pour obtenir de meilleures performances énergétiques. Il se cumule avec le PTZ et d’autres prêts écologiques.

 

 

Le crédit d’impôt : Ouvrent droit au crédit d’impôt les frais de diagnostic de la performance énergétique du logement, autres que ceux imposés par la réglementation en cas de location ou de vente du logement, les frais de main d’œuvre liée à la pose de matériaux d’isolation des murs, sols, plafonds et combles.

 

 

Installer chez soi certains équipements permet de déduire de son revenu imposable une partie (15 à 50 %) du coût initial. Cette déduction est plafonnée à 8.000 euros pour une personne seule et 16.000 euros pour un couple Elle est cumulable jusqu’au 31 décembre 2010 avec l’obtention d’un éco prêt pour les ménages dont les ressources annuelles ne dépassent pas 45.000 euros.