Une semaine pour la qualité de vie au travail

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
A l'occasion de la 6e "Semaine pour la qualité de vie au travail", la lutte contre le stress doit rester une priorité des entreprises, même face à la crise.

"L'amélioration des conditions de vie au travail, ce n'est pas un hochet quand tout va bien, c'est tout le temps qu'il faut s'en occuper", explique Jean-Baptiste Obéniche, directeur de l'Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail (Anact), qui organise à partir de jeudi la 6e "Semaine pour la qualité de vie au travail".

Avec la crise, le sujet prend encore plus de relief. Un récent rapport européen a souligné l'impact majeur des restructurations d'entreprises sur la santé des salariés. Selon un sondage CSA, plus de la moitié des personnes qui se disent stressées (54%) estiment que la crise contribue à leur stress.

"La prévention ce n'est pas de savoir comment faire face au stress, mais c'est de faire en sorte qu'une organisation du travail ne génère pas de situations stressantes", souligne Jean-Baptiste Obéniche.

Alors que de nombreux suicides au travail ont été médiatisés ces dernières années, les experts des conditions de travail constatent que les entreprises peinent encore à s'emparer de la question des risques psycho-sociaux (stress, dépression, burn-out, mal-être, souffrance au travail, harcèlement sexuel ou moral).

Cette 6e Semaine pour la qualité de vie au travail sera notamment l'occasion de voir comment mettre en pratique, dans les entreprises, l'accord sur le stress signé en juin 2008 par tous les partenaires sociaux et rendu obligatoire dans toutes les sociétés en mai dernier par le ministère du Travail. Cet accord préconise notamment que "dès qu'un problème de stress au travail est identifié, une action doit être entreprise pour le prévenir, l'éliminer ou à défaut le réduire".