Une entreprise flouée par son repreneur ?

Preciturn a été racheté en août 2011 par un groupe indien pour 1€ symbolique.
Preciturn a été racheté en août 2011 par un groupe indien pour 1€ symbolique. © CAPTURE FRANCE 3
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avec Stéphane Barnoin, correspondant Europe1 à Clermont-Ferrand , modifié à
Preciturn, rachetée en août par un groupe indien avec le feu vert de l'Etat, attend encore les fonds promis.

Dans le Puy-de-Dôme, une entreprise spécialisée dans la fabrication de pièces en acier pour l'automobile, lance un véritable SOS. Preciturn et ses 210 salariés ont été rachetés début août par un groupe indien, Ruia, avec le feu vert de l'Etat et avec des promesses d'investissements conséquents à la clé. Seul problème, le soit-disant richissime repreneur n'a pas investi les fonds qu’il avait promis, et l'entreprise est au bord de la faillite. 

"Tout le monde était content"

Les relances des dirigeants français restent pour le moment lettre morte, personne ne leur répond du côté de l'entreprise Ruia.

"Ce dont ils ne se rendent pas compte c’est que l’on parle de 210 familles", explique avec écœurement Mathieu Burthey, fondateur de l’entreprise. A l’époque du rachat et des discussions, "tout le monde était content", affirme Mathieu Burthey.

"On peut parler d’escroquerie"

Faute de repreneur dans les 15 prochains jours, l’entreprise Preciturn pourrait tout simplement être rayée de la carte industrielle française.