"Le système qui devait nous préserver des véhicules défectueux n'a pas fonctionné et il faut le réparer immédiatement", a affirmé le président de la commission parlementaire du commerce John Rockefeller. Selon lui, "il est évident que la sécurité est passée au second plan à un moment ou à un autre et que les profits ont dicté les décisions", faisant référence aux 8,5 millions de véhicules rappelés par le constructeur japonnais Toyota. Il s'en est également pris à l'administration de la sécurité routière, représentée par la NHTSA, National Highway Traffic Safety Administration. "L'action ou le manque d'action de la NHTSA ces dernières années jusqu'à aujourd'hui est pour le moins troublant", a t-il estimé. Il a par ailleurs précisé qu'il travaillait à une proposition de loi sur la question de la sécurité dans l'ensemble du secteur automobile.