Syrie : la société Qosmos porte plainte

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avec Reuters

La société française Qosmos, accusée par des organisations de défense des droits de l'homme d'avoir commercé avec le régime syrien en vue d'une surveillance de l'internet, a répliqué en déposant plainte pour dénonciation calomnieuse, annonce lundi son avocat Benoit Chabert.

Les faits présumés de "complicité de torture" sur les affaires de Qosmos, dénoncés au parquet de Paris en juillet par la Ligue des droits de l'homme (LDH) et la Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH), ont donné lieu à une enquête préliminaire de gendarmerie, toujours en cours. Les enquêteurs n'ont pour l'instant, selon Me Chabert, procédé à aucune audition ou perquisition mais se sont fait seulement remettre des documents. Deux mois après l'ouverture de cette procédure, Qosmos poursuit la LDH et la FIDH et "dément catégoriquement et formellement (leurs) allégations mensongères".