SNCF: Guillaume Pépy suggère de limiter le droit de retrait des cheminots à une heure

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Pour tenter de limiter les perturbations dont sont victimes les usagers...

Comment faire pour ne plus pénaliser les voyageurs de la SNCF en cas de mobilisation spontanée de la part des cheminots ? Le PDG, Guillaume Pépy suggère de les limiter dans le temps. "On a avec les syndicats un vrai travail à faire là dessus car d'un côté il faut tenir compte des sentiments (...) les cheminots ont des tripes (...) en même temps, il n'y a aucune raison de pénaliser des centaines de milliers de personnes (...) il faudrait que ces mouvements d'émotion durent une heure (...) symboliquement", a-t-il déclaré dimanche sur 'Europe 1'. Les cheminots ont en effet la possibilité d'exercer leur droit de retrait, tout comme l'ensemble des salariés du public et du privé, lorsqu'ils s'estiment confrontés à un danger grave et imminent pour leur santé et leur vie, selon le Code du Travail. "L'employeur ne peut demander au travailleur qui a fait usage de son droit de retrait de reprendre son activité dans une situation de travail où persiste un danger grave et imminent résultant notamment d'une défectuosité du système de protection", dispose encore la loi. Limiter les perturbations A la SNCF, ce droit peut cependant conduire à de fortes perturbations sur le réseau comme ce f�"t le cas début janvier. Le syndicat Unsa cheminots avait appelé dans un communiqué les conducteurs et les agents de la gare de Lyon Part-Dieu à exercer leur droit de retrait après une agression dont ont été victimes deux conducteurs. Pour certains, comme la Fédération nationale d'Associations des Usagers des Transports (FNAUT), les cheminots abusent parfois de ce droit.