Retraites : Jean-Marc Ayrault poursuit ses rencontres avec les syndicats

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www.boursier.com , modifié à
Le Premier ministre reçoit notamment Force Ouvrière et l'UPA.

Les rencontres se poursuivent ce mardi à Matignon, avec les partenaires sociaux sur le thème de la réforme des retraites. Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault a reçu à 9h30 l'Union syndicale Solidaires puis FO à 10h30. Il doit ensuite discuter avec l'UPA (11h30), l'Unsa (15h) et enfin la FSU (16h). Durée de cotisation : une ligne rouge à ne pas franchir pour FO Les débats pourraient s'annoncer houleux, car si Jean-Marc Ayrault a exclu dimanche soir sur France 2 tout relèvement de l'âge légal de départ à la retraite, il a expliqué que le gouvernement s'acheminer vers la poursuite du mouvement d'augmentation de la durée de cotisation nécessaire pour toucher une pension au taux plein. Or, pour FO et la CGT, il s'agit d'une ligne rouge à ne pas franchir. Dans tous les cas, "cela conduit à reculer l'âge auquel on liquide sa retraite (...) à ce rythme là, il faudra bientôt atteindre 68 ou 69 ans pour partir sans avoir une retraite amputée", souligne Force Ouvrière dans un communiqué. Le Premier ministre a toutefois donné quelques gages de confiance lundi sur le front de la pénibilité, de l'égalité homme-femme et de l'apprentissage qui serait pris en compte dans le calcul de la pension de retraite. Vers une baisse du co�"t du travail ? Du côté des entreprises, l'UPA a appelé à ne pas augmenter les cotisations vieillesse pour financer la réforme. Sur ce point, le Medef a obtenu lundi "une petite ouverture". Jean-Marc Ayault, veut "voir si en parallèle de cette réforme des retraites, nous pourrions baisser le co�"t du travail de façon significative", a souligné Pierre Gattaz, à la tête de l'organisation patronale. Dans ce cas, "on pourra en effet intégrer des dixièmes de point de cotisation (vieillesse) supplémentaires s'il le fallait", a-t-il souligné. En échange, il a évoqué l'hypothèse d'un transfert des cotisations des entreprises pour la branche famille de la sécurité sociale "vers d'autres vecteurs fiscaux", comme la TVA ou la CSG. Reste qu'augmenter cet impôt pèserait aux yeux de certains sur la consommation des ménages, à l'heure où le niveau d'imposition en France est jugé trop élevé...